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 Compagnie des mines d'Anzin N°5 et fin

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Compagnie des mines d'Anzin N°5 et fin Vide
MessageSujet: Compagnie des mines d'Anzin N°5 et fin   Compagnie des mines d'Anzin N°5 et fin Icon_minitimeLun 26 Avr - 22:09

... Suite de la page N°4 et fin




Puits Vieille Machine n° 1 Extraction
1758-1916
50°27′34.15″N
3°34′11.92″E

Puits Vieille Machine n° 2 Épuisement
50°27′34.15″N
3°34′11.92″E
1758-1823

Cette fosse fut à l'origine désignée sous le nom de Machine à Feu, parce qu'on utilisait une machine à vapeur pour y extraire les eaux.

A la constitution de la Compagnie des mines d'Anzin en 1757, les exploitations de la Compagnie Désandrouins et Cordier se réduisait à deux sièges d'extraction :

Trois-Arbres
et Gros Caillou.
La fosse Saint Thomas n'était pas encore en service.

La fosse de la Vieille-Machine, dont l'emplacement sur la place Vermesch est resté bien longtemps, fut la première fosse de la Compagnie d'Anzin.

Deux puits furent ouverts en 1758.
Un puits d'extraction, dont la section horizontale avait la forme d'un carré de 2,30 mètres de côté (2 mètres seulement dans le cuvelage)

et un puits d'épuisement sur lequel on possède peu de renseignements.

On sait seulement qu'il fut creusé jusqu'à 222 mètres.

En juin 1807, ce dernier puits fut équipé d'une pompe à feu qui fonctionnait 22 heures par jour : cette pompe donnant 420 coups de piston à l'heure permettait d'exhaurer "22 000 pieds cubes" par jour.

Cette installation ne devait pas être parfaite puisqu'en 1808, elle est démantelée pour être remplacée par celle de la fosse des Trois-Arbres qui, dès lors, assure seule l'exhaure de tout le secteur.

Le puits d'épuisement de la Vieille-Machine est alors remblayé en partie.
Sa fermeture définitive date de 1823, date à laquelle fut effectué le serrement.
L'extraction par la fosse de la Vieille-Machine dura jusqu'au 30 avril 1861 date à laquelle le puits servit de retour d'air aux exploitations de la fosse Vieux-Condé n°1 jusqu'en 1909.
Devenu inutile le puits de la Vieille-Machine fut serrementé et remblayé en 1916.

Puits Neuve Machine
50°27′35.08″N
3°34′9.91″E
1816 - 1916

Ce puits, creusé tout à proximité du puits de Veille Machine, prit ce nom par opposition à ce dernier.

Il fut creusé d'emblée jusque 368 mètres de profondeur.
Le cuvelage avait la forme d'un octogone inscrit dans un cercle de 2,30 m de diamètre.
Après quelques essais infructueux, l'installation fut mise en service en 1823.

Clef de voûte de tout l'établissement de Vieux-Condé pour l'épuisement des eaux, elle comportait 6 étages dont l'un, celui de la base, était aspirant et refoulait sur 12 mètres seulement.

Les cinq autres refoulaient chacun 70 mètres de hauteur.
Jusqu'en 1857, le sort de cette installation fut surtout lié à celui de Vieille Machine, puis devint ensuite véritablement la centrale d'exhaure de Vieille Machine, Trou Martin et de quelques autres anciennes fosses.

Elle fut démantelée en 1886, après la mise en service de la pompe souterraine de l'étage 407 de la fosse n° 1 de Vieux-Condé.

Un ventilateur fut alors installé provisoirement sur le puits pendant la réfection de la fosse Vieille Machine.
Mis en service le 6 janvier 1890, ce ventilateur assura l'aérage de la fosse N°1 de Vieux-Condé jusqu'au 30 avril suivant, date à laquelle le foyer de la fosse Vieille machine fut rallumé.

Le puits de Neuve Machine fut ensuite tenu en réserve sans assurer un service régulier jusqu'au moment où le puits fut remblayé et serrementé au cours de l'année 1916.
Il avait tout juste un siècle d'existence.

La fosse Vieux-Condé au début du 20ème siècle
50°27′7.39″N
3°34′21.57″E
1854 (Début de l'extraction en 1861) - 1982

Puits Vieux-Condé n° 2
50°27′5.82″N
3°34′25.28″E
1907 - 1982

Cette fosse nommée encore L'Avalleresse de Vieux-Condé, est toujours restée connue sous le nom de Fosse de l'Avalleresse.

Elle était située à quelques centaines de mètres du centre-ville.
Creusée à proximité de l’Escaut, la fosse l’Avalleresse fut dotée d’une gare d’eau destinée aux péniches et qui est encore visible actuellement.

Un centre d’apprentissage et une mine image étaient également installés sur le carreau.

Le puits n° 1 a été foncé en 1854 et a atteint le houiller à 27 m de profondeur, il commencera à extraire en 1861.
Le puits n° 2 sera foncé à proximité du n° 1, à l'est de celui-ci en juin 1907 et assurera alors l'extraction pour le siège. Détruites en 1918, les installations seront reconstruites.

Le n° 1 ne sera plus doté de chevalet, le n°2 sera récupéré et remonté après réparations.
La fosse, rattachée à la fosse Ledoux de Condé-sur-l'Escaut, cessera d'extraire en juin 1972.

Le personnel continuera à descendre par le puits n°2 et, en octobre 1972, des équipes de creusement entreprendront, à partir de l'étage -500, une bowette de liaison creusée conjointement à partir de Ledoux.
La jonction sera effectuée le 26 juin 1974.

La fosse cessera tout service en 1982.
Le tonnage total extrait s'est élevé à 21 853 000 tonnes.

Le puits n° 1, profond de 417 mètres, et le n° 2 de 511 mètres, seront remblayés en 1982.
Le chevalet du n° 2 est abattu le 16 juin 1983.

À ce jour, il ne subsiste plus que les bains douches qui avaient été reconstruits quelques années avant la fermeture et qui abritent actuellement un négociant en combustibles et appareils de chauffage.

Une partie du carreau est occupée également par une entreprise de travaux publics.

Wallers
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Wallers

Puits Arenberg n° 122
50°23′5.47″N
3°25′30.65″E
1900 (remanié en 1936 pour le chevalement et la machine d'extraction) - 1989.
La profondeur est de 416 m.

Puits Arenberg n° 2
50°23′7.05″N
3°25′28.95″E
1900 - 1989.
606 m de profondeur23.

Puits Arenberg n° 3 & 4
50°23′2.12″N
3°25′30.96″E
1954 - 1989.

Ce chevalet, haut d'une soixantaine de mètres, permet l'utilisation de deux puits.
La profondeur est de 698 m pour les deux puits.

La fosse est baptisée du nom du Prince Auguste d'Arenberg, administrateur des Mines d'Anzin.

Les puits n° 1 et n° 2 de la fosse Arenberg sont foncés en 1900 par la méthode de la Trousse Coupante.
Le puits n° 1, destiné à l'extraction, mesure cinq mètres de diamètre,
Le second puits assure l'aérage et mesure 3,65 m de diamètre,

son chevalement est le plus petit du carreau.
La fosse entre en exploitation en juin 1903 et deviendra une des plus importantes de la Compagnie, produisant 218 915 tonnes en 1906, 302 000 tonnes en 1925 et 452 630 tonnes en 1930.

En 1946,
le puits n° 1, dont les installations ont été modernisées en 1936, avec un chevalet à molettes superposées venu coiffer l'ancien et une machine d'extraction à poulie Koepe, assure l'extraction et le service.

Le puits n° 2 est affecté à l'aérage et au service.
Dès la nationalisation, il est envisagé de faire de la fosse un puissant siège d'extraction et en 1954, il est procédé au creusement du puits n° 3 et 4 de 6,50 m de diamètre équipé à double compartiment.

Creusé jusqu'à l'étage -334 m, le puits est coiffé d'un chevalet portique à quatre molettes superposées identique à celui de la fosse n° 13 - 13 bis de Noeux et assure, à partir du 28 août 1961, l'extraction par quatre cages à trois étages recevant des berlines de 3 000 litres.
Chaque compartiment est numéroté : il y a le puits n° 3 et le puits n° 4.

Le puits n° 1 cesse d'extraire et devient puits de service pour le personnel et le matériel,
et le n° 2 (le petit chevalement) sert pour le remblayage par descente de schistes calibrés, par une tuyauterie installée dans le puits.

Les puits n° 1 et n° 2 servent de retour d'air.
Les installations nouvelles sont complétées par un lavoir à grains moderne capable de produire 3 000 tonnes nettes par jour et qui entre en fonction en 1961 en même temps que le puits n° 3 et 4.

Le siège Arenberg assure à l'époque la plus forte production du groupe de Valenciennes avec 3 000 tonnes nettes par jour.

En 1964, 1 787 personnes sont employées au fond et 215 au jour.
En 1969, le puits n° 1 est équipé d'un guidage par câble et reçoit des modifications pour permettre la circulation de berlines de 3 000 litres.
Il assure alors les navettes entre les différents étages de -314 m à -578 m. Il est utilisé comme bure, il ne peut remonter le charbon jusqu'à la surface.

Le 1er juillet 1973, la fosse est rattachée à l'Unité de production des Mines de Douai.
En 1975, la crise de l'énergie et l'augmentation du prix du pétrole font réviser le Plan Charbonnier qui prévoyait l'arrêt du siège vers 1979 - 1980.

Le puits n° 3 et 4, accroché à l'étage -494 m pour le compartiment n° 3 et creusé au diamètre de 4,12 m jusqu'à l'étage -578 m, est agrandi en octobre 1975 au diamètre de 6,50 m et approfondi jusqu'à -612 m.
Dès le 27 décembre 1977, les premières berlines remontent le charbon provenant d'un panneau de la veine Melchior, par le nouvel étage.

Le 1er juillet, le lavoir est arrêté après avoir traité vingt millions de tonnes de charbon bruts provenant de la fosse Arenberg, mais également des fosses Saint Mark et Agache de 1968 à 1972.

En 1982, il est décidé d'approfondir le puits n° 3 et 4 à -670 m afin d'extraire les deux millions de tonnes de ressources de cet étage.

Une bowette descendante, pentée à 13%, est creusée à partir de l'étage -578 m jusqu'à -670 m et le puits est approfondi de 90 m.

Pour la première fois dans une mine francaise, le fonçage des bowettes est confié à un tunnelier qui arrive en pièces détachées dès le mois de septembre 1983.

Cette machine du type T.B. 500,
conçue par l'entreprise Bouygues, doit creuser trois kilomètres de bowettes pour accéder au gisement et entre en service le 9 janvier 1984.

Prévu pour creuser dix mètres par jour, le tunnelier atteint douze mètres dès le mois d'avril.

Les compartiments n° 3 et 4 sont accrochés à l'étage -670 m les 2 et 3 août 1986 et dès le mois de septembre une taille à scrapper-chaîne est mise en route dans la veine Robert 1er plat.
Le but était aussi de tester un tunnelier pour le tunnel sous la Manche.

Le vendredi 24 mars 1989, à 11 heures, les « dernières » berlines remontent au cours d'une cérémonie qui rassemble la presse et les élus régionaux.

La dernière vraie remontée s'effectue à huit-clos, le vendredi 31 mars, soit une semaine plus tard.

Ainsi s'arrête le dernier puits du Valenciennois, qui a extraît du Tunnel 31 845 000 tonnes de charbon.

Les quatre puits ont été remblayés en fin du 1er semestre 1989.

La fosse, intacte, a servi de manière occasionnelle comme plateau de tournage, notamment pour les films : Germinal , La Compagnie des glaces ,
L'Affaire Salengro ...

Puits Lambrecht n° 1
50°21′6.97″N
3°22′17.69″E
1879 - 1955

Puits Lambrecht n° 2
50°21′6.97″N
3°22′17.69″E

Arrêtée à l'extraction depuis 1933 après avoir produit 6 357 000 tonnes, les puits ont été remblayés en 1955.
Cette fosse possède deux petits terrils, partiellement exploités.

Wavrechain-sous-Denain
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Wavrechain-sous-Denain

Puits Blignières n° 1
50°19′54.55″N
3°25′21.38″E
1893 - 1955

Puits Blignières n° 2
50°19′55.19″N
3°25′20.15″E
1893 - 1955

Foncée entre les installations d'Hérin, Enclos et Renard.

Les deux puits de Blignières sont entrepris en 1893 et traversent le fameux torrent d'Anzin.
Les méthodes de fonçage s'étant améliorées depuis l'expérience de la fosse Dutemple en 1764, le passage du niveau s'effectue sans trop de difficultés.

La fosse commence à produire en 1897, l'extraction cesse en 1953, les puits sont remblayés en 1955.
Cette fosse possèdait trois terrils.
La fosse a produit 5 437 000 tonnes de charbon.

Les terrils
Ces informations proviennent de la Maison du Terril à Rieulay. Lorsque les houillères furent nationalisées , un numéro fut attribué à chaque terril suivi du nom de la fosse ou du lieu-dit.

147 : Casimir Périer Ouest
148 : Casimir Périer Est
149 : St Mark Sud
149A : St Mark Nord
150 : Agache
151 : Centrale d' Hornaing
152 : Audiffret Nord
153 : Audiffret Sud
154 : Lambrecht Ouest
155 : Lambrecht Est
156 : Turenne
157 : Haveluy Nord
158 : Haveluy Sud
159 : Fosse d'Hérin
50°21′4.85″N
3°26′53.46″E
160 : Aremberg
162 : Renard
163 : Enclos Nord
164 : Enclos Sud
165 : Blignières Ouest
166 : Blignières Est
166A : Blignières Nord
171 : Mare à Goriaux
174 : Sabatier Sud
175 : Sabatier Nord
175A : Sabatier Nord-Plat
176 : Lavoir Rousseau
177 : Lagrange Est
178 : Lagrange Ouest
179 : Fosse Thiers
182 : Bonnepart
186 : Fosse Réussite
50°21′20.43″N
3°28′55.43″E
187 : Davy Sud
50°21′1.75″N
3°28′5.07″E
187A : Davy Nord
50°21′8.11″N
3°28′3.14″E
189 : Bleuze-Borne
189A : Bleuze-Borne
189B : Bleuze-Borne
190 : Pont de Sarteau
191 : Vieux-Condé
194 : Acacias
195 : Ledoux Nouvelle-Route
195A : Ledoux Moulineaux
196 : Ledoux Lavoir
201 : Cuvinot

Chemin de fer
La ligne du chemin de fer d' Anzin à Denain, Abscon, Somain construite par la Compagnie des mines d'Anzin est une des premiéres qu'ait possédée la France .
La concession date du 24 octobre 1835 et les travaux furent commencés immédiatement.


Personnalités de la compagnie
Jean-Jacques Desandrouin (1682-1761), industriel belge, fondateur de la compagnie.
Pierre du Buat (1734-1809), ingénieur puis directeur de la compagnie.
La famille Mathieu, qui dirigea la compagnie des mines d'Anzin.
Honoré-Gabriel Riquetti de Mirabeau puis Jean-Jacques-Régis de Cambacérès : avocats de la compagnie sous la Révolution française.
duc d'Audiffret-Pasquier (1823-1905), leader orléaniste, actionnaire important de la compagnie.
Jean Casimir-Perier (1847-1907), président de la République, gros actionnaire et dirigeant de la compagnie.
Adolphe Thiers (1797-1877), président du Conseil, actionnaire important de la compagnie.
Émile Basly (1854-1928), mineur, syndicaliste, modèle d'Étienne Lantier de Germinal (roman), puis député et maire de Lens.
Jacques Denis (1902-1972), ingénieur des mines plus connu comme arachnologiste.

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Compagnie des mines d'Anzin N°5 et fin

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