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 Suite page N°1 Compagnie des mines d'Anzin N°2

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Suite page N°1 Compagnie des mines d'Anzin N°2 Vide
MessageSujet: Suite page N°1 Compagnie des mines d'Anzin N°2   Suite page N°1 Compagnie des mines d'Anzin N°2 Icon_minitimeLun 26 Avr - 19:45

... suite de la page N°1





Puits Chabaud la Tour n° 1

(50°27′48.78″N
3°36′14.14″E )
1873 - 1915

Puits Chabaud la Tour n° 2
(50°27′49.31″N
3°36′15.32″E )
1873 - 1972

Puits Chabaud la Tour n° 3
(50°27′49.85″N
3°36′16.61″E )
1873 - 1972

Du nom d'un Président du Conseil d'Administration, le Général Baron de Chabaud-La Tour.
C'est la fosse la plus proche de la frontière belge.

Elle est foncée sur un très riche gisement de charbon maigre et la Compagnie décide d'en faire un important siège de production.
Trois puits sont creusés simultanément à partir du 5 juin 1873.

Le houiller est atteint à 61 mètres et le creusement donne lieu à des découvertes préhistoriques.

Foncés à 200 mètres, les puits n° 1 et 2 commencent à produire en 1875, le puits n° 3, profond de 160 mètres sert à l'aérage.

La fosse produit 218 533 tonnes en 1883.
L'ennemi numéro un est l'eau, abondante dans cette partie du gisement, puisqu'elle atteint 900 mètres cubes par jour en 1884.

La fosse est arrêtée progressivement à l'extraction à partir de 1904, le charbon étant alors remonté par la fosse Ledoux nouvellement créée.

L'extraction par cette fosse cesse définitivement en mars 1910.

Le puits n° 1 fut serrementé et remblayé en 1915.

Les puits n° 2 et 3 servirent de retour d'air de la fosse Ledoux jusqu'en 1972 date à laquelle ils furent remblayés.

Au total, la fosse Chabaud-Latour a produit 6 143 000 tonnes de charbon.


Fendue Saint Georges
Puits Hubin ou Hurbain officiellement dénommée Fosse du Rond point
(figure sur un plan du 15 septembre 1868).
C'est le premier puits ouvert par Paul Castiau.

50°28′21.03″N
3°35′51.06″E

Ouverte en 1741 et fermée en 1743.
La profondeur atteinte est de 30 mètres.

Puits Coq Hardi
50°27′43.56″N
3°35′43.99″E
1843-1854

Elle figure sur un plan établi le 15 septembre 1868.
Le puits Coq Hardi était situé à Condé-sur-l'Escaut à l'angle de la Route de Bonsecours et de la rue Maréchal.

Puits Bois du Roi
50°28′40.31″N
3°37′34.53″E
1843-1854

Le puits a été creusé en 1843. Il est à moins d'un kilomètre de la frontière belge, près de Bernissart.

Denain
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Denain
Le terme fosse désigne l'ensemble du site d'extraction (puits et carreau de fosse) alors que le terme puits désigne uniquement le trou permettant l'accès au sous-sol. Denain a compté au total 19 puits répartis en 15 fosses dont l'exploitation à duré de 1828 à 1948.

Puits Bayard
Puits Belle-Vue

50°20′35.52″N
3°22′43″E

Le puits ouvert en 1839 était profond de 160 mètres.

Puits Casimir
50°19′44.95″N
3°22′52.02″E
Le puits profond de 308 mètres a été foncé en 1835.

Puits Chabaud la Tour 57
50°20′5.06″N
3°23′59.71″E

Puits Chabaud la Tour 58
50°20′5.06″N
3°23′59.71″E

Le puits d'extraction profond de 210 mètres a été foncé en 1873.

Puits Enclos n° 1,
1853 - 1955
50°19′12.19″N
3°23′38.49″E

Puits Enclos n° 2,
1891 - 1953
50°19′12.24″N
3°23′39.96″E

C'est la fosse la plus au sud de la concession d'Anzin, à la limite avec la Compagnie des mines de Douchy.
Ouvert en 1853, le puits n° 1 atteint le terrain houiller à 64 mètres.

En 1891, le puits n° 2 est creusé.
La fosse est détruite en 1914-1918 et après la guerre, lors de la reconstruction, le chevalet du puits n° 2 est récupéré et remonté.

La fosse cesse d'extraire en 1936 après avoir produit 6 977 000 tonnes de charbon gras.

Le n° 1 atteint la profondeur de 727 mètres et le n° 2, 630 mètres.
La fosse assurera l'aérage et le service pour la fosse Renard à partir de cette date.

Une mine-image se situe encore à proximité immédiate du carreau de fosse.

Puits Ernestine
50°19′55.94″N
3°23′29.68″E

Le puits est profond de 456 mètres.

Puits Jean Bart
50°19′32.97″N
3°23′28.67″E
1831 - 1881

L'exploitation du puits de la fosse Jean Bart date de 1831.

C'est en effet cette année là qu'a commencé le creusement du sous-sol.
La date précise du début d'extraction du charbon est cependant inconnue.

Ce puits a été exploité jusqu'en 1859 soit 28 ans et la mine a été définitivement fermée en 1881. Il s' est donc écoulé 22 ans avant la fermeture définitive du site.

Les puits comme celui-ci où l'exploitation avait cessé pouvaient être utilisés comme puits de service :
ils servaient à la montée et à la descente des mineurs , au transport des matériaux afin de privilégier l'exploitation dans les puits encore en activité avec lesquels ils étaient reliés par des galeries.

Il atteindra 257 mètres au total.
Le centre commercial Carrefour est construit par dessus le puits.


Le puits Joseph Périer .
50°19′46.4″N
3°23′47.67″E
1841 - 1918

La fosse se situait au centre du coron Périer, entre le « Grand » et le « Petit » Périer.
Elle fut creusée en 1841 et l'extraction y débuta en 1859, jusqu'en 1918.

Il s'agissait d'un petit puits, donnant un faible tonnage.
Les bâtiments de la fosse Périer sont longtemps restés en excellent état :
ils étaient encore utilisés jusqu'à leur récente démolition.

Lors de ces démolitions susdites du coron Périer, on a retrouvé l'emplacement exact du puits, ce qui est assez rare pour les vieux puits.
Le puits a atteint 365 mètres de profondeur.

Puits Le Bret
50°19′10.71″N
3°22′7.8″E

Le puits est profond de 290 mètres. Il a été ouvert en 1849.

Puits Mathilde
50°20′1.36″N
3°23′2.49″E

Le puits est profond de 311 mètres.

Puits Napoléon
50°19′59.33″N
3°22′36.66″E

Le puits est creusé en 1833. La profondeur atteinte est de 232 mètres.

Puits Renard n° 1
50°19′31.12″N
3°22′28.58″E
1836-1952

Puits Renard n° 2
50°19′33.12″N
3°22′29.76″E
1873-1952

Ce puits est celui dans lequel est descendu Émile Zola en 1884 avant d'écrire Germinal.

C'est également dans cette fosse qu'a travaillé durant 46 ans le mineur-poète Jules Mousseron, père du célèbre Cafougnette.

La fosse cesse d'extraire en 1948 après avoir remonté 14 618 000 tonnes de houille depuis son ouverture.

Le puits n° 1, profond de 832 mètres, et celui du n° 2 de 833 mètres, sont remblayés en 1952.

Le chevalet du n° 1 est dynamité le 1er mars 1953 et celui du n° 2 le sera le 18 mars.

Actuellement, le garage Peugeot Sodena est bâti entre les deux puits, le reste du site est occupé par un garage Citroën, un férailleur, et une casse automobile.

Puits Turenne
50°19′52.33″N
3°22′59.77″E
1826 - 1887

Le houiller est atteint à 69 m.
Le dernier accrochage est situé à 466 m de profondeur en 1886.
L' extraction avait été arrêtée de 1869 à 1875.

Puits Villars Extraction
50°19′32.04″N
3°23′10.2″E
1826 - 1895

Puits Villars Épuisement
50°19′33.38″N
3°23′10.68″E
1829 - 1888

Les recherches de charbon débutèrent en fait à la fin du XVIIIe siècle.
Les premiers forages eurent lieu en 1777 sur les terres des dames chanoinesses, face à l'hôtel de ville actuel, cette communauté religieuse ayant accordé son autorisation.

Les recherches se soldèrent par un échec et furent à l'époque provisoirement abandonnées.

Mais l'existence de tronçons entrecoupés ayant été prouvée, de nouvelles investigations reprirent en 1826.
L'issue fructueuse au bout de deux années d'investigations lança, en 1828, la production de charbon dans la fosse Villars qui vit sortir la première gaillette.
Une veine fut enfin exploitée à Denain.

Un an plus tard , un second puits fut ouvert pour l' épuisement des eaux et pour l' aérage
(Villars Épuisement).

La fosse Villars a été soigneusement installée à l'écart du village, tout comme c'était le cas à l'origine pour les fosses d'Anzin.

La compagnie prit cette précaution afin de payer moins cher le terrain.

L'objectif était double :
il fallait aussi se mettre à l'abri de l'obligation de verser des indemnisations au village en cas d'affaissement du sol.

La fosse est construite autour d'un remblai qui mit la tête du puits à l'abri des crues de l'Escaut et surélève la recette, ce qui permet de faciliter le stockage du charbon.

Le bâtiment d'extraction en briques et recouvert de tuiles, avec ses trois arcades en plein cintre, est caractéristique des fosses ouvertes par la Compagnie des mines d'Anzin dans les années 1820-1830.

À l'intérieur, c'est désormais une machine à vapeur que l'on utilise pour remonter au jour les tonneaux pleins de charbon.

Pour des raisons de sécurité, cette machine à vapeur à haute pression est isolée dans un bâtiment qui lui est propre.

Durant les années 1850, la fosse est l'objet d'une spectaculaire modernisation.
Le bâtiment de la fosse est entièrement reconstruit pour abriter une machine plus puissante.

La « pompe à feu », qui assure le pompage des eaux d'infiltration, est alors remplacée par un système plus moderne abrité par le bâtiment neuf.

La production demeure assez faible jusqu'en 1855, puis se développera pour atteindre 139 105 tonnes en 1868.

La fosse cessera d'extraire le 1er septembre 1876.
Le puits d'exhaure Villars Épuisement fonctionnera jusqu'en 1887 et sera serrementé et remblayé en octobre 1888.

L'ancien puits Villars Extraction, profond de 387 mètres, servira encore à l'épuisement des eaux pour la fosse Renard jusqu'en 1894. Il sera remblayé en 1895.

Escaudain
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Escaudain

Puits Audiffret Pasquier n° 1
50°20′46.23″N
3°20′41.82″E

Puits Audiffret Pasquier n° 2
50°20′47.53″N
3°20′38.75″E
1880 - 1967

Foncés en 1880, les deux puits atteignent le terrain houiller à 96 mètres de profondeur.

La fosse entre en exploitation en 1884, produisant du charbon demi gras.
Elle est concentrée sur la fosse Saint Mark le 1er mai 1956, cessant alors d'extraire après avoir remonté 10 817 000 tonnes de charbon.

La fosse est affectée comme puits de service et d'aérage pour Saint Mark.
Les deux puits profonds de 763 mètres, sont remblayés en 1967 et les installations démantelées.

De cette fosse, il ne subsiste qu'un seul terril, Audiffret Sud, Audiffret Nord ayant été exploité à partir de 1978.

Puits Élise ,
1851 - 1867
50°20′9.84″N
3°20′9.69″E

Ouverte en 1851 dans une partie du gisement particulièrement tourmenté, la fosse Élise est foncée jusqu'à 273 mètres et sera très rapidement fermée en 1867 :
les veines rencontrées, très pentées, présentent de nombreux étranglements qui les rendent inexploitables.

Puits Escaudain ,
1838 - 1855
50°20′10.82″N
3°21′4.53″E

Puits Jennings
50°20′13.58″N
3°19′29.67″E
1837 - 1861

Le puits a atteint 290 mètres de profondeur.

Puits La Cuvette
50°19′48.24″N
3°21′16.27″E
1886 - 1941

Puits de Rœulx n° 1
50°19′15.64″N
3°20′22.49″E

Puits de Rœulx n° 2
50°19′16.32″N
3°20′23.23″E
1854 - 1939

Ouverts en 1854 à 3 800 mètres de la fosse l'Enclos à Denain, ces deux puits pénètrent dans le houiller à 80 mètres.

Toutes les veines sont renversées et le gisement difficilement exploitable.
La fosse entre en extraction en 1858 et sera fermée à l'extraction en mars 1939 après avoir extrait 8 151 545 tonnes de charbon.

Les puits servent, à partir de 1946, à l'aérage pour les travaux de la fosse Schneider de la Compagnie des mines de Douchy. Le puits n° 1 est remblayé en 1957, celui du n° 2 l'est en 1958.

Puits Saint Mark n° 1
50°20′17.17″N
3°18′52.13″E

Puits Saint Mark n° 2
50°20′17.31″N
3°18′54.45″E
1830 - 1969 pour le premier puits
et 1887 - 1969 pour le second.

La fosse Saint Mark ou Mark Jennings
(du nom d'un membre de la direction de la Compagnie d'Anzin)
est située à Escaudain et est foncée en 1830.

Elle rencontre le houiller à 105 mètres de profondeur.

Commence alors l'exploitation d'un gisement de charbon gras à partir de 312 mètres.
En 1887, on creuse au diamètre de cinq mètres le puits n° 2 qui entre en extraction,

le n° 1 assurant dès 1889 le service et l'aérage.
À partir de 1935, la production de la fosse Casimir Périer
(située à Somain)
remonte par Saint Mark à l'étage -733 mètres , puis celle d'Audiffret Pasquier en 1956.

Dès 1960 on atteint le niveau -1 010 mètres, c'est à cette époque la fosse la plus ancienne et la plus profonde de tout le bassin.

Elle cesse d'extraire en juin 1968, après avoir remonté en 138 ans d'existence 19 834 000 tonnes nettes.

Les puits n° 1 de 856 m et n° 2 de 858 m sont remblayés en 1969.

Les installations de surface seront par la suite totalement démantelées ainsi que les deux terrils lors de la construction de la rocade minière. La fosse Saint Mark est située à proximité immédiate du centre-ville d'Abscon.


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