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 Guise

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AuteurMessage
audomar62
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Age : 74

Guise Vide
MessageSujet: Guise   Guise Icon_minitimeJeu 2 Juin - 15:37

Guise par "Service Régional de l'Inventaire", publié le 11/03/08


Histoire de la ville de Guise

A l'origine


Selon certaines sources, le site de Guise aurait été occupé dès le VIe siècle. Sa position de ville-frontière, ainsi que son environnement naturel et la détermination de ses seigneurs successifs, ont favorisé la vocation militaire de la cité qui s’est développée entre le promontoire naturel, sur lequel a été érigé le château, et la vallée de l’Oise qui a toujours formé un axe majeur de circulation et aurait donné son à l’agglomération (Guise : « gué sur Oise »). L’enceinte urbaine du XIIe siècle est remontée au milieu du XVIe siècle en même temps que le château, et a subsisté pour l’essentiel jusqu’à la première moitié du XIXe siècle. Le front bastionné, au sud, était ponctué de la demi-lune Chantraine et du bastion de Saint-André. La charte communale accordée en 1279 par Jean de Châtillon à sa ville reste très favorable au pouvoir féodal.
Après avoir été le fief des puissantes familles d’Avesnes, de Châtillon, d’Anjou puis de Luxembourg, Guise devient en 1528 le chef-lieu d’un duché-pairie en faveur de Claude Ier, ambitieux cadet de la maison de Lorraine qui fait reconstruire le château. Comme l’ensemble de la région, la ville subit jusqu’au milieu du XVIIe siècle les troubles des guerres de Religion puis de la guerre de Trente Ans, et supporte les sièges de 1593 et de 1650.
Libérée des menaces extérieures à partir du traité des Pyrénées en 1659, la cité conforte son emprise et s’étend hors de l’enceinte initiale sur ses anciens faubourgs. Elle présente alors une séparation assez marquée entre le cœur ancien, au bâti dense et aux rues étroites, et les faubourgs et nouveaux quartiers aux espaces plus aérés. Elle inclut désormais le Grand Faubourg, qui se développe surtout à partir du milieu du XVIIe siècle autour de la place d’Armes, entre l’Oise et le canal des Moulins dont le quai accueille une grande partie de l’activité artisanale de la cité. La trame urbaine se tisse de façon très linéaire le long des axes de circulation. Principale ville de la Thiérache, Guise est le siège d’un grenier à sel et devient en 1614 le chef-lieu d’une élection par démembrement de celle de Laon, et une subdélégation de l’intendance de Soissons. En 1766, le bailliage royal de Ribemont y est transféré. Guise abrite également les juridictions du duché-pairie (bailliage ducal, maîtrise des eaux et forêts). Le pouvoir est représenté par des édifices publics (auditoire, hôtel de ville, grenier à sel, ferme générale), mais aussi par les belles demeures bâties dans la rue Chantraine ou sur la place d’Armes pour les officiers titulaires des différentes charges.



A partir de la Révolution Française


La Révolution française prive Guise de ses prérogatives administratives au profit de Vervins, chef-lieu du nouvel arrondissement. Le simple chef-lieu de canton s’étend au XIXe siècle hors de l’enceinte urbaine détruite peu à peu. Entre 1847 et 1849 disparaissent les dernières murailles ainsi que la porte Chantraine et la porte du Grand Pont, surmontée du beffroi transféré de la porte des Poissons détruite en 1793. Jusqu’au XXe siècle, l’ensemble du bâti offre un aspect très linéaire le long des principales voies, et seule la place Lesur avec le groupe scolaire, aménagés en partie à l’emplacement de l’ancienne enceinte urbaine et de son glacis, propose au milieu du XIXe siècle un espace public monumental digne d’une ville moderne, sur le site pressenti au siècle précédent pour la caserne de cavalerie.
Mais le véritable essor accompagne la révolution industrielle. L’installation en 1846 de la fonderie Godin, complétée à partir de 1859 par l’extraordinaire ensemble du Familistère – qui forme par sa structure comme par son organisation économique et sociale une ville dans la ville – puis de la filature Cau en 1878, procure à la ville une activité sans précédent, et une large expansion vers le nord sur les faubourgs de Cambrai, de Robbé et de Landrecies.



Le XXème siècle


Les deux batailles de Guise en août 1914 et novembre 1917 touchent essentiellement les rues Chantraine et Camille-Desmoulins, et anéantissent le château dont ne subsistent que le donjon et l’enceinte de brique. Les destructions, très localisées, permettent toutefois le percement de la rue Alfred-Chollet entre la place d’Armes et la place Lesur, qui crée une véritable perspective urbaine. L’architecte Jean Canonne intervient dans la reconstruction de nombreux édifices publics ou privés. Le développement de la ville au XXe siècle confirme le mouvement du siècle précédent : des cités ouvrières voient le jour le long des grands axes de circulation et des lotissements sont créés dans les faubourgs de Robbé (Cité Neuve), Chantraine et de Villers, où est également établi le nouvel hôpital au début des années 1960. L’effondrement d’une partie de l’enceinte ouest contraint en 1957 les pouvoirs publics à détruire presque toutes les maisons situées sur le côté pair de la rue Chantraine. En 1966, l’ancien village de Flavigny-le-Petit, situé dans le prolongement du faubourg de Chantraine, ainsi que le quartier de Madagascar, séparé de la commune de Lesquielles Saint-Germain, sont rattachés à la ville de Guise.
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