audomar62 Admin
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| Sujet: Poix de Picardie Mer 4 Aoû - 9:39 | |
| Un peu d'histoire...
La ville de Poix, construite le long de la rivière du même nom, existait déjà au moment de l'invasion romaine et la région était habitée dès l'âge de la pierre taillée.
Dès l'âge de la pierre taillée Deux voies romaines s'y croisaient, remplacées aujourd'hui par les routes Paris-Calais et Amiens- Rouen, et un temple dédié à Mercure surplombait le site. A sa place, les Chrétiens bâtirent une église, et .la seule trace actuelle de cet édifice reste le nom du lieu où elle avait été érigée, le « Montcille » .
Un carrefour commercial Situé sur deux grands axes de communication, Poix était un carrefour commercial important où se tenaient de nombreuses foires.
Du Moyen-Age jusqu'au milieu du XVIIIème siècle, Poix tirait une grande partie de sa richesse du tissage et du commerce des étoffes de laine. Vers 1650, on estime que 400 métiers, conduits par des Maîtres répandus dans 40 villages autour de Poix, faisaient vivre plus de 5000 personnes.
Tissage de la laine Des halles abritaient une importante activité commerciale qui périclita à partir de 1750 à la suite d'un Arrêt du Conseil du Roi rendu contre les fabricants de serge de Picardie, leur enjoignant de faire désormais marquer leurs pièces à Aumale (Seine-Maritime). En effet, cette ville soutenait bénéficier d'un monopole concernant cette fabrication.
Guerres et intempéries Si la situation géographique de Poix lui a valu une certaine aisance, elle fut également à l'origine de bien des malheurs. En 1346, trois jours avant le désastre de Crécy, Edouard III d'Angleterre pille et brûle Poix ; en 1357, nouvelle prise par un parti d'Anglais ; en 1358, les Jacques assiègent et pillent la ville et le château ; en 1472, Charles le Téméraire, mis en échec devant Beauvais avec le concours de Jeanne Hachette, assouvit sa rage sur les pays voisins et brûle Poix
Aux vicissitudes de la guerre, il faut ajouter les catastrophes naturelles ou accidentelles : en 1352, on déplore une épidémie de peste ; le 14 avril 1491, la ville est détruite par le feu, comme en juin 1707 où 15 maisons furent brûlées dont celle du greffier Plichon qui y conservait les papiers de la ville ; en juin 1552 et janvier 1757 la ville subit de catastrophiques inondations.
Village gaulois, cité médiévale fortifiée puis petite Principauté, Poix fut successivement le fief de la maison des Tyrel, des Créquy (avec Antoine de Créquy, Cardinal, évêque d'Amiens) et de la prestigieuse famille de Noailles qui possède encore aujourd'hui des propriétés sur la commune.
L'église Saint Denis et le viaduc
Le château, l'église NotreDame, celle de Saint Martin et l'Hôtel-Dieu Saint jean situé auprès du « frayer » furent détruits lors de la Révolution. Seule, l'église Saint Denis, datant de 1540, et quelques vestiges des remparts dominent encore la cité. Un décret de l'Assemblée Nationale du 25 janvier 1790 supprimait les provinces et une partie de l'ancien doyenné de Poix devint le canton de Poix tel qu'il existe actuellement. La première Municipalité fut élue le mardi 26 janvier 1790.
En 1866, le viaduc fut construit en maçonnerie de briques, permettant ainsi le franchissement de la vallée de la Fay par le chemin de fer.
Si la guerre I 4- I 8 a relativement épargné la commune, 1940 la laisse exsangue et détruite à 59 %.
Les années 1960 verront revenir une certaine prospérité avec le développement de l'industrie et du tourisme.
1971: Poix-de-Picardie En 1971, la commune prend officiellement le nom de Poix-de-Picardie et obtient le label « Station Verte de Vacances » en 1977.
Le tourisme vert Depuis lors, elle a renforcé son ancrage dans le tourisme vert sans négliger pour autant son développement industriel (plus de 60 % des actifs poyais travaillent dans la commune). L'ouverture du tronçon de l'A29 Amiens-Rouen-Le Havre avec un échangeur à proximité offre de nouvelles perspectives... | |
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