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 Philippe II d'Espagne.

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Solidarich'ti_jean-louis
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Solidarich'ti_jean-louis

Age : 68

Philippe II d'Espagne. Vide
MessageSujet: Philippe II d'Espagne.   Philippe II d'Espagne. Icon_minitimeSam 19 Juin - 9:22




Ascendance
Il est le fils de l’empereur romain germanique Charles Quint (1500-1558) et d'Isabelle de Portugal (1503-1539).

Mariages et descendance

1) En 1543, il se marie une première fois avec sa cousine paternelle et maternelle Marie Manuelle de Portugal qui meurt peu après la naissance de leur fils Don Carlos d'Espagne (1545-1568).

2) En 1554, il épouse en secondes noces une autre de ses cousines paternelles, Marie Ire d'Angleterre (1516-1558), fille d'Henri VIII et reine d'Angleterre de 1553 à 1558, mais ce n'est pas un mariage populaire auprès des Anglais. Avec l'aide des Espagnols, la reine tente de restaurer le catholicisme, religion de sa mère Catherine d'Aragon, aboli par son père Henri VIII qui a instauré l'anglicanisme.

3) Il se remarie une troisième fois, le 22 juin 1559, avec Élisabeth de France, fille d'Henri II et de Catherine de Médicis, suite au traité du Cateau-Cambrésis entre l'Espagne et la France. C'est durant les festivités de ce mariage que meurt tragiquement Henri II.
Élisabeth devient reine d'Espagne et met au monde deux enfants :
Isabelle Claire Eugénie (Ségovie, 12 août 1566 ; † Bruxelles, 1er décembre 1633). Mariée le 18 avril 1599 à l'archiduc Albert de Habsbourg (1559 † 1621), elle fut gouverneur des Pays-Bas, comtesse de Bourgogne et comtesse de Charolais.
Catherine-Michèle (Ségovie, 10 octobre 1567 ; † Turin 6 novembre 1597), mariée en 1585 à Charles-Emmanuel Ier (1562 † 1630), duc de Savoie.

4) Philippe II se remarie pour la quatrième fois en 1570 avec sa nièce, l'archiduchesse Anne d'Autriche (1549-1580) avec qui il a un héritier, le futur Philippe III (1578-1621) qui lui succède. A son décès en 1580, le roi restera veuf pendant dix-huit ans jusqu'à son propre décès en 1598.

Accession au trône

Philippe fait ses premières armes dans le gouvernement à seize ans en 1543.
Charles Quint avait pris l'habitude après la révolte des Comunidades de placer un membre de sa famille comme régent lors de ses absences. Jusqu'alors, c'est l'impératrice Isabelle qui se chargeait de cette tâche mais son décès en 1539 obligea l'empereur à attribuer cette fonction au prince Philippe, qu'il flanqua d'un conseil de régence à la tête duquel se trouvait le chancelier et inquisiteur général Juan Pardo de Tavera.

Quelques années après, en 1546, le prince reçoit son premier territoire :
le duché de Milan.

Depuis la mort en 1535 de François II Sforza, le duché était en effet vacant et, comme fief impérial, avait fait retour à Charles-Quint qui devait nommer un nouveau duc.
Après dix ans de tergiversations, allant de projets d'investiture à l'un de ses neuveux autrichiens, à la dotation de l'une de ses filles qui épouserait un fils du roi de France, l'Empereur choisit, à la surprise générale d'investir son propre fils du précieux territoire.
Il vint cette même année prendre possession de ses terres, laissant la régence des Espagnes à sa sœur Anne. Au cours de ce même voyage, il se rendit en Allemagne au cours de l'année 1548 avant d'arriver dans les Flandres en 1549 où il fut reçu comme héritier des provinces bourguignonnes désormais groupées en un bloc insécable et affranchi de la juridiction du Saint-Empire.
Ce fut encore une fois une surprise pour les neveux autrichiens de l'Empereur, notamment l'archiduc Maximilien qui s'était laissé promettre une possible dotation prise sur l'héritage bourguignon pour sa fiancée l'infante Marie.

Philippe était désormais prince d'Espagne, héritier des ducs de Bourgogne, et duc de Milan, mais ce n'était qu'un prince mineur quand son père décida en 1552 de le marier avec la reine d'Angleterre Marie Tudor.
Pour que les deux époux fussent sur un pied d'égalité, Charles transmit à son fils le royaume de Naples en 1553.

La célèbre séance d'abdication de Charles-Quint en 1555 fit de Philippe le chef et souverain de l'ordre de la Toison d'or, puis le lendemain, le nouveau duc de Bourgogne, de Lothier, de Brabant etc.
L'Empereur conservait le Comté de Bourgogne et les Espagnes pour quelques mois, le temps que la situation se tasse, et la couronne impériale jusqu'à sa mort, quoiqu'il ait envoyé une lettre au roi des romains et aux électeurs de considérer Ferdinand comme l'empereur lui-même et plus seulement son lieutenant.
Ces autres territoires furent dévolus sans la moindre cérémonie. Selon le pacte de famille, Ferdinand devait faire élire Philippe roi des romains quand lui-même serait empereur. Devant l'hostilité des électeurs et les vexations que Charles avait fait subir à ses neveux autrichiens (Milan et les Flandres qui devaient revenir à Maximilien), Philippe fut poliment éconduit au profit de son cousin le roi de Bohème.

Règne

Partant En 1556, après l'abdication de son père et sa retraite au monastère de Yuste, Philippe devint roi d'Espagne (1556-1598), sans compter de nombreux autres titres, tandis que les princes-électeurs du Saint Empire romain germanique portaient à leur tête le frère cadet de Charles Quint, Ferdinand Ier (1503-1564), suite aux efforts de la Ligue de Heidelberg afin d'empêcher l'élection de Philippe II à cette dignité.

Empire colonial

Sous le règne de Philippe II, les Philippines (nommées en son honneur) sont conquises et des colonies sont établies en Amérique du Nord (Floride).
Le commerce transpacifique entre l’Asie et l’Amérique (voir le galion de Manille, qui en est le vecteur durant trois siècles) commence en 1565.

L'abaissement de la France

Philippe II poursuit le conflit contre la France entamé par son père Charles Quint.
Son règne commence par un événement prestigieux qui inaugure l'avènement du siècle d'or espagnol : la bataille de Saint-Quentin (1557) où Philippe écrase très facilement les Français.
Cette bataille de grande importance dans l'équilibre géopolitique de l'Europe ouvre la prédominance de la puissance espagnole.

La France restant un rival sérieux pour l'Espagne jusque dans les années 1580, Philippe n'aura pas d'autre politique que la lutte contre la France. Philippe fait massacrer les huguenots français installés en Floride et empêche toute autre tentative d'implantation française en Amérique.
Il intervient dans les guerres de Religion, en soutenant le parti catholique et essaie de maintenir le feu des troubles pour mieux affaiblir la France. Philippe II sait qu'aussi longtemps que la France sera divisée, l'Espagne pourra dominer l'échiquier européen.

Sous le règne d'Henri III on assiste au retour d'une certaine paix intérieure en France mais d'autre part à une recrudescence des tensions avec l'Espagne.
Pour des raisons assez obscures, la reine mère Catherine de Médicis conçoit secrètement le projet d'envoyer une flotte française dans les Açores pour tenter d'entraver le commerce espagnol vers le Nouveau Monde.
Elle en confie le commandement à son neveu, Philippe Strozzi.

A peine débarqués sur l'île Terceira, une importante escadre espagnole se présente. Toute résistance semble dérisoire et de nombreux capitaines suggèrent à Philippe d'éviter le combat. Il s'entête et décide d'affronter les Espagnols avec les quelques navires qui lui sont restés fidèles. Ils seront tous détruits et les matelots, considérés comme pirates et non corsaires, pendus. (26 juillet 1582)Philippe Strozzi capturé, ne pouvant se prévaloir d'agir au nom du roi de France, dès lors qualifié de pirate, sera condamné à être attaché à la proue d'un navire et de mourir par noyade. Cette bataille marquait la suprématie de l'Espagne sur la France dans sa colonisation du Nouveau Monde. Philippe II tentera par la suite de marier sa fille Isabelle avec un roi de France. Les victoires d'Henri IV contre la Ligue et les troupes espagnoles amèneront Philippe II à une trêve.

La révolte des Pays-Bas

Les provinces des Pays-Bas furent une véritable épine dans le pied de Philippe II.
Ces riches provinces constituaient le moteur de l'empire de Charles Quint, mais Philippe II, élevé en Espagne, s'en est vite éloigné.

Après la victoire sur la France à la bataille de Saint-Quentin (1557) et le traité du Cateau-Cambrésis en 1559, Philippe II a quitté les Pays-Bas pour ne jamais y revenir.
Une certaine incompréhension émaille ses relations avec ses sujets septentrionaux, qui ne le considèrent pas comme l'un des leurs. Philippe II a été élevé en Espagne, il connaît le français et les réalités de l'héritage Bourguignon (comme le collier de la Toison d'or) mais culturellement il ne comprend pas ses sujets des Pays-Bas.

Une fronde apparaît en 1566 et 1567 et la violence avec laquelle Philippe II la soumet met un terme à l'amitié que les Pays-Bas lui portaient. Il s'ensuit une guerre terrible à la fin de laquelle la partie nord, protestante, proclame son indépendance en 1581 sous le nom de Provinces-Unies. À cette date, l'influence de l'Espagne y est quasiment nulle. Les exploits d'Alexandre Farnèse et de capitaines aussi valeureux que Valentin de Pardieu 1 permettent à Philippe II de reprendre en main la partie sud du pays, entérinant la séparation entre ce qu'on appelle aujourd'hui la Belgique et les Pays-Bas.

La guerre avec l’Angleterre

En 1558, Marie Ire d'Angleterre décède sans descendance ; c'est sa demi-sœur, Élisabeth Ire, hostile à l'Espagne, qui lui succède sur le trône d'Angleterre et restaure l'anglicanisme instauré par son père Henri VIII.

En 1588, en lutte contre l'Angleterre d'Élisabeth Ire, qui soutient la révolte des provinces des Pays-Bas, il envoie contre elle toutes ses forces embarquées sur une très grande flotte, l'Invincible Armada, qui fut vaincue et presque entièrement détruite lors de la bataille de Gravelines (1588), seule grande victoire anglaise de la guerre qui tourna rapidement à l'avantage des Espagnols.

Roi du Portugal

En 1580, après la mort du roi du Portugal Henri Ier (1512-1580), dit Henri le Cardinal, Philippe II d'Espagne devient à son tour roi du Portugal (1580-1598) sous le nom de Philippe Ier.

Le siècle d’or

Son règne représente alors le sommet de la puissance de l'Espagne, pour laquelle il est le Siècle d’or. Les richesses affluent d'Amérique.
En 1571, la flotte espagnole, avec ses alliés vénitiens, écrase la flotte turque à Lépante mettant fin à la domination turque en Méditerranée.
En Espagne, Philippe défend très fermement le catholicisme, empêchant l'apparition de protestants, forçant la conversion des maures (celle des juifs avait déjà été imposée en 1492). L'Inquisition reste puissante dans la société espagnole et le fut encore après lui.
Il meurt le 13 septembre 1598 au palais de l'Escurial et son fils Philippe de Habsbourg lui succède sous le nom de Philippe III (1578-1621).
source Annales De Comité flamand de France, Conservatoire national des arts et métiers (France) page 223
& wikipedia.org/
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http://www.solidarichti.com
 

Philippe II d'Espagne.

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