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 Compagnie des mines de Lens

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Age : 68

Compagnie des mines de Lens Vide
MessageSujet: Compagnie des mines de Lens   Compagnie des mines de Lens Icon_minitimeVen 30 Avr - 8:36



La Compagnie des mines de Lens exploitait le charbon dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.





Historique

Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !


C'est à trois industriels lillois,
M.M. Amé Tilloy,
Jules Casteleyn
et Antoine Scrive-Labbe, que l'on doit en 1849, les premiers sondages et la découverte de veines de charbon dans la région lensoise.

Les trois hommes s'associent alors avec la compagnie de Vicoigne qui avance la moitié des actions à la Société de Lens.
Le 12 février 1852, cette dernière prend la forme d'une société civile.

Le 23 octobre suivant un nouveau décret interdit les réunions des concessions, de sorte que la compagnie de Lens rachète les parts de son associé.
Enfin, en 1853, un décret parait et attribue à Lens une concession de 6 939 hectares.

Les débuts de la compagnie sont assez laborieux, en 1855 la production n'est que de 38 000 tonnes par an et à la fin de cette décennie, avec deux fosses en activité, elle atteint à peine les 100 000 tonnes.

À partir de 1860, la production et les effectifs augmentent singulièrement à mesure que de nouvelles fosses sont foncées.
Ainsi en 1870, on compte quatre fosses (les puits de 1 à 4), 1 538 mineurs et 566 ouvriers du jour.
En 1873, la fosse 6 est rachetée à la Compagnie des mines de Douvrin et en 1880, la production totale atteint les 924 000 tonnes.

Dix ans plus tard, elle arrive à 1 728 000 tonnes, et on compte 6 400 ouvriers et employés, 870 enfants et 29 femmes travaillant pour la Compagnie des mines de Lens.

À cette augmentation des effectifs répond, aussi, une politique tout a fait paternaliste de la part de la Société pour fixer son personnel.
Ainsi en 1898, on compte 3 713 maisons (louées au prix de 5 à 10 francs par mois) réservées au personnel, des écoles privées sont bâties (on y dénombre 2 504 enfants) et la Compagnie accorde aussi des subventions aux caisses de secours et de retraites.

Progressivement, une coopérative de consommation est mise en place, de même que des sociétés de musique ou des associations de jeu.
À la veille de 1914, avec 16 fosses en activité, la société atteint une production de 3 867 197 tonnes, elle est la plus puissante compagnie houillère française :
16 319 ouvriers y travaillent, 7 474 maisons ont été construites, de même que 210 kilomètres de voies ferrées.

En 1918, tout est détruit.

Il faut attendre le 2 novembre 1920 pour que le dénoyage des fosses puisse commencer.

Progressivement, les blessures se cicatrisent, ainsi en 1928, 18 sièges d'extraction sont rétablis et en 1939, les 33 puits sont munis de leur chevalement définitif, de même que 302 kilomètres de voies ferrées ont été installés.

En 1920, Lens avait absorbé Meurchin, et à la veille de la Seconde Guerre mondiale, on compte 17 333 ouvriers et 10 000 maisons appartenant à la société.

Après le conflit, la nationalisation des anciennes compagnies minières s'effectue en deux temps.

L'ordonnance du 13 décembre 1944 institue les Houillères nationales du Nord et du Pas-de-Calais, et la loi du 17 mai 1946 crée les Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais.

Situé au centre du bassin, divisé dès lors en neuf groupes, celui de Lens reprend les limites de l'ancienne Compagnie de Lens, Meurchin, Douvrin et Annoeullin et s'étend sur 8 924 hectares.

Compagnies Limitrophes

Compagnie des mines de Béthune
Compagnie des mines de Meurchin
Compagnie des mines de Courrières
Compagnie des mines de Lens
Compagnie des mines de Liévin

Puits de mine


Compagnie des mines de Lens 450px-10

Carte de la Compagnie des mines de Lens, emplacement des puits entre 1920 et 1940.

Les puits secondaires pouvaient parfois être espacés de plusieurs kilomètres du puits principal, d'où un site différent, et une ville parfois différente. 33 puits de mine ont été construits ou exploités par la compagnie. Il n'existe pas de fosse n° 17.

Fosse n° 1 Sainte-Élisabeth ou Jules Casteleyn

À Lens
1852 - 1971

La fosse n° 1 fut foncée à partir du 9 mai 1852.
Elle est également appelé Sainte-Élisabeth ou Jules Casteleyn.
Le puits profond de 345 m commence à produire en fin d'année 1853. L'ensemble est entièrement détruit en 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale, comme la plupart des fosses de la Compagnie .

Reconstruite dans les années 1920.
Elle cesse sa production pour être rattachée, en 1929, à la fosse n° 4 de Lens, puis au siège de concentration du 11/19 de Lens.
Elle assure le service du personnel et l'aérage jusqu'en 1971.
À cette date, le puits est remblayé. L'ensemble des installations est détruit au cours de l'année 1986.
50°25′59.28″N
2°49′12.98″E

Fosse n° 2 - 2 bis Grand Condé

À Lens
1858 - 1972
1904 - 1972

Ouverte en 1858 et exploitée dès 1859, Le second puits est ajouté en 1904.
Dès lors, le n° 2 sert au service et à l'aérage, et le 2 bis à l'extraction.

La fosse est entièrement détruite en 1918.
L'ensemble est reconstruit en 1920. La fosse est concentrée sur le 11/19 en avril 1960 .

Les puits n° 2 et 2 bis serviront pour le service et l'aérage de la fosse 11/19 jusqu'en 1972. Profondeur du puits n° 2 : 226 m, du puits n° 2 bis : 534 m .

Les trois chevalements et les principaux bâtiments sont détruits en 1976.
50°26′17.39″N
2°50′20.99″E Puits n° 2

50°26′22.43″N
2°50′30.32″E Puits n° 2 bis

Fosse n° 2 ter Alfred Auguste Descamp
À Loison-sous-Lens
???? - 1967

Le 2 ter est un puits d'aérage qui a été ajouté sur un autre carreau quelques centaines de mètres à l'Est, à Loison-sous-Lens . Le puits n° 2 ter, profond de 506 m, est fermé et remblayé en 1967.
50°26′33.99″N
2°51′20.81″E

Fosse n° 3 - 3 bis Saint-Amé ou Amé Tilloy

À Liévin
1860 - ????, chevalement en béton.
1881 - 1978, chevalement métallique
.
La fosse se surnomme Saint Amé ou Amé Tilloy.
Elle fut foncée à partir de mars 1860. Le puits n° 3 bis commence à être creusé en 1881.

L'ensemble est rasé en 1918 mais reconstruit à partir de 1919 .
La fosse était située rue Montgolfier et rue des six sillons à Liévin.
Le chevalement du puits n° 3 bis a été conservé.

50°25′33.65″N
2°46′47.06″E Puits n° 3
50°25′34.95″N
2°46′47.06″E Puits n° 3 bis

Fosse n° 4 Louis Bigo ou Saint-Louis
À Lens
1864 - 1987

Située rue Arthur Fauqueur et rue Saint Louis à Lens, les travaux de fonçage commencent en 1864.
La fosse ne possède qu'un seul puits.
Le chevalet est enfermé dans un bâtiment de type « hangar ».
L'ensemble est détruit en 1918, comme les autres puits de la Compagnie.
Reconstruit à partir de 1920, le puits servira à l'extraction et au service du personnel avant d'être concentré sur le 11 - 19.
Des ateliers sont ajoutés entre 1955 et 1960.
50°25′30.01″N
2°49′21.05″E

Fosse n° 5 - 5 bis Saint Antoine ou Antoine Scrive
À Avion
1876 - 1986 pour le puits n° 5.
1898 - 1967 pour le puits n° 5 bis.

Situé rue Thomas Edison à Avion, il ne faut pas confondre cette fosse avec le 5 - 5Bis de Loos-en-Gohelle qui appartenait à la Compagnie des mines de Béthune.

Mise en service en 1876 pour le puits n° 5, et en 1898 pour le puits n° 5 bis.
Le site est entièrement détruit en 1918 .

Il est reconstruit à partir de 1920, mais partiellement détruit par les bombardements de 1944.
Le chevalement du puits n° 5 est métallique, le 5 bis est en béton .
Le puits n° 5 bis est reconstruit après 1944 en béton dans un autre style plus fonctionnel, celui du n° 5 est équipé d'installations plus modeste, à câbles plats.

Le gaz produit par cette fosse est de nos jours encore récupéré par Gazonor.
50°25′20.11″N
2°49′58.05″E Puits n° 5
50°25′19.7″N
2°49′58.95″E Puits n° 5 bis

Fosse n° 6 Saint Alfred ou Alfred Descamps
À Haisnes
1861 - 1959

Ce charbonnage, situé Impasse de la Fosse 6, rue Henri Debureau à Haisnes, est aussi appelé Saint Alfred ou Alfred Descamps.
Il n'a pas été foncé par la Compagnie des mines de Lens mais par celle de Douvrin.
C'était l'unique puits de cette Compagnie.

La fosse est ouverte depuis 1861. La Compagnie des mines de Lens rachète la Compagnie des mines de Douvrin en 1873.
Les bâtiments d'origine sont entièrement détruits en 1918.
Le puits est profond de 213 mètres.
50°30′45.42″N
2°48′14.27″E

Fosse n° 7 - 7 bis Saint Léonard ou Léonard Danel
À Wingles
1879 - 1973
1879 - 1973

Également surnommée Saint Léonard ou Léonard Danel, les travaux commencent Avenue de la Fosse n° 7 et rue du Pronet à Wingles en 1879, les deux puits jumeaux sont foncés en même temps et finis en 1882.

Anéantie en 1918, elle est reconstruite dès la fin de la Guerre.
Les deux puits servent à l'extraction, mais également au service du personnel et du matériel.

En 1958, la fosse cesse d'extraire pour être concentrée sur la fosse n° 18 d'Hulluch qui est alors un nouveau puits.
Le 7 bis extrait encore jusqu'en 1960.
Les puits sont ensuite maintenus pour le service du personnel, du matériel et pour l'aérage de la concentration du 18 d'Hulluch jusqu'en 1972.

Les puits sont profonds de 576 m pour le n° 7 et de 692 m pour le n° 7 bis.
L'ensemble est détruit en 1977.

50°29′44.77″N
2°50′46.79″E Puits n° 7
50°29′44.61″N
2°50′47.22″E Puits n° 7 bis

Fosse n° 8 - 8 bis Saint Auguste ou Auguste Descamp
À Vendin-le-Vieil
1886 - 1969
1891 - 1962

La fosse est construite rue de la justice à Vendin-le-Vieil.
Le puits n° 8 est ouvert en juillet 1886, le second puits est commencé en 1891.
Entièrement détruites en 1918, les installations sont rapidement reconstruites pour l'extraction et le service du personnel.

Le chevalement du puits n° 8 est reconstruit en 1920 en métal, celui du n°8 bis est reconstruit quant à lui en béton.

L'Usine HGD (Huiles, Goudrons et dérivés) est construite en 1920, elle traite les goudrons produits par la carbonisation du charbon dans les cokeries du bassin.

La fosse n° 8 est concentrée sur la fosse n° 2 de Lens en 1958 et cesse donc sa production pour servir à l'aérage, au personnel, au service et au matériel.

Le puits 8 bis est remblayé en 1962, il était profond de 302 m.
Le puits n° 8 est remblayé en 1969, il était quant à lui profond de 620 mètres.
Le chevalement du puits n° 8 aurait été entièrement démonté et transféré aux ateliers centraux de Wingles, celui du n° 8 bis a été abattu en 1974.

50°27′13.52″N
2°50′52.5″E Puits n° 8
50°27′14.34″N
2°50′53.47″E Puits n° 8 bis

Fosse n° 9 Saint Théodore ou Théodore Barrois
À LensJLH 9.
1886 - 1980

Il est prévu que le Louvre-Lens soit construit sur son carreau, rue Paul Bert à Lens.
Le puits est foncé en 1886.

La mine, détruite en 1918 est entièrement reconstruite en 1925.
La fosse n° 9 cesse d'extraire en 1960 après avoir été concentrée sur la fosse 11/19 .

Le puits n° 9 sert alors d'entrée d'air, puis au retour d'air de la fosse 11/19 après installation de nouveaux ventilateurs provenant du puits n° 8 de la fosse n° 8 / 16 Gabriel Portier de la Compagnie des mines de Courrières (à Courrières).
Le service cesse en 1980.

Le chevalement et une grande partie des installations sont abattus en 1983.

50°25′53.77″N
2°48′15.19″E

Fosse n° 9 bis Anatole Deschamps

À Liévin
1904 - 1965
Le puits n° 9 bis est rajouté en 1904 à Liévin sur un autre carreau.
Le puits n° 9 bis, de 410 mètres de profondeur, est remblayé en 1965.
Les installations sont détruites en 1968.

50°25′42.61″N
2°47′47.88″E

Fosse n° 10 - 10 bis Saint Valentin ou Valentin Cazeneuve

À Vendin-le-VieilJLH 10.
1894 - 1958
1899 - 1958

Le puits n° 10 a été creusé en 1894, et remblayé en 1958.
Le n° 10 bis est rajouté en 1899.
La fosse est anéantie lors de la Première Guerre mondiale.
Reconstruite en 1920, la fosse se trouve dans le complexe des Centrales électriques des mines de Lens, ce qui limite son champ d'exploitation.

L'extraction cesse en 1946, les puits sont conservés pour l'aérage de la fosse n° 8 à Vendin-le-Vieil jusqu'en 1958.
L'ensemble existe jusqu'à la démolition des centrales, dans les années 1980.

50°28′40.71″N
2°52′23.8″E Puits n° 10
50°28′38.11″N
2°52′24.23″E Puits n° 10 bis

Fosse n° 11 Saint-Pierre ou Pierre Destombes - 19
À Loos-en-Gohelle
1891 - 1987 pour le puits n° 11.
1954 - 1987 pour le puits n° 19.

Il s'agit d'un des quatre charbonnages préservés du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais :
les autres sont la fosse Aremberg 1, 2, 3 et 4 (Mines d'Anzin) à Wallers , la fosse 9 - 9 bis des mines de Dourges à Oignies et Delloye (Mines d'Aniche) à Lewarde.

Après les mines de Béthune (avec la fosse 5 - 5 bis), c’est au tour de celles de Lens de venir s’installer sur le territoire de Loos-en-Gohelle.
Cette société fondée le 12 février 1852 sous la présidence de Monsieur Casteleyn commence les travaux de la fosse n° 11 le 4 janvier 1891.

Le 1er juin 1894, c’est le départ d’une activité qui ira grandissante jusqu’à notre époque.
La fosse Pierre Destombes a connu les honneurs présidentiels puisqu’en novembre 1898, Félix Faure y descendit.

Jusqu'avant 1914, une plaque commémorative rappelait l’événement au premier étage d'exploitation.
À l’issue de la Grande Guerre, toutes les installations, ravagées par les Allemands, furent reconstruites.

24 sondages et plus de 40 tonnes de ciment furent utilisés pour la réparation des cuvelages.
Le nouveau chevalement métallique, construit en 1925 par l'entreprise Fives-Lilles en poutrelles à treillis (hauteur: 45 m) s’oppose à la tour en béton armé du puits n° 19, haute de 66 mètres.

Depuis 1960, en effet, le puits n° 11 est rattaché au siège 19 malgré petite capacité d’extraction : 150 tonnes de produits bruts à l’heure.
Chiffres en 1950 (Puits n° 11) :
Diamètre du puits : 4,80 m ;
1er accrochage : 189 m ;
2e accrochage : 219 m ;
3e accrochage : 299 m ;
4e accrochage : 640 m.

C’est en 1955 que fut décidée la construction du puits n° 19 sur le territoire de Loos, le siège étant mis en service en 1960.
En 1968, deux étages permettaient l’extraction, l’un à 475 mètres, l’autre à 585 mètres.

Ultérieurement, un troisième se situera à 710 mètres.
Le puits, qui a un diamètre de 6,65 mètres, avait une capacité d'extraction de 8 000 tonnes de produits bruts par jour.

Ce siège, le plus puissant du groupe de Lens-Liévin grâce à son automatisation très poussée et à son lavoir moderne, a fermé ses portes en 1986, le 31 janvier.

50°26′35.54″N
2°47′18.53″E Puits n° 11
50°26′36.66″N
2°47′21.94″E Puits n° 19

Fosse n° 11 bis Saint Albert ou Albert Crespel
À Liévin
1907 - 1972

Il s'agit du puits d'aérage de la fosse n° 11 - 19, qui est située quelques centaines de mètres au Nord-Est.
Il a été bâti rue Saint Pierre à Liévin. La sépulture du puits trône désormais sur un petit espace vert au cœur d'un nouveau lotissement, rue Vincent Van Gogh.
Le puits est profond de 432,70 m

50°26′17.98″N
2°46′43.66″E

Fosse n° 12 Saint Édouard ou Édouard Bollaert
À Loos-en-Gohelle
1891 - 1980

Édouard Bollaert, qui a donné son nom à la fosse n° 12 a été le premier agent général des mines de Lens qu’il dirigea pendant 42 ans.

Commencés en 1891, les travaux de construction se terminent en 1893.
La fosse n° 12 est mise en service le 1er janvier 1894.

Quatre ans plus tard, le ministre des travaux publics la visite, montrant ainsi l’importance de la région dans l’économie nationale.

Comme les autres fosses de la ville, elle connaît les malheurs de la Première Guerre mondiale.

Chevalement détruit, puits inondé.
Après sa reconstruction, elle reprendra une brillante activité pour devenir, en 1963, un siège de concentration : 1 570 tonnes par jour.

En 1966, elle est reliée à l’étage 475 au siège 11 - 19 pour l’évacuation. Victime du progrès, elle cessera définitivement son extraction en 1970.

Le puits est maintenu pour le service du personnel jusqu'en 1972. Le puits est remblayé en 1980, le chevalet abattu un an plus tard.

50°26′47.44″N
2°48′20.48″E

Fosse n° 12 bis Docteur Barrois
À Lens.
1904 - ????

Il s'agit d'un petit puits d'aérage de la fosse n° 12 des mines de Lens, puis comme retour d'air au 11 - 19.
Ce puits a été construit route de Béthune à Lens.

50°26′26.62″N
2°48′22.45″E

Fosse n° 13 Élie Reumaux
À Hulluch
1906 - 1978

Située rue Roger Salengro à Hulluch, l'ouverture du puits commence en avril 1906.
Il est mis en service en 1908.
Détruit par les allemands lors de la Première Guerre mondiale, les installations sont reconstruites dès 1921.

La fosse deviendra par la suite puits de service pour la fosse n° 18 d'Hulluch, devenu siège de concentration, et nouveau siège des HBNPC mis en service le 1er janvier 1955.
La fosse ferme en même temps que la fosse n° 18, en décembre 1976.
Les principaux bâtiments sont détruits en 1983.

50°29′30.77″N
2°48′36.78″E

Fosse n° 13 bis Félix Bollaert
À Bénifontaine

Ce puits sert pour l'aérage de la fosse n° 13 de Lens située à Hulluch.
Situé Chemin du pont d'Avison à Bénifontaine, les installations sont réduites au strict minimum :
un petit chevalement en béton construit uniquement pour la visite du puits par les abouts.

L' ensemble, même s' il est préservé, est dans un sale état.Il a été creusé en 1908 et était profond de 334 mètres.

50°28′43.49″N
2°49′16.89″E

Fosse n° 14 Saint Émile ou Émile Bigo
À Lens, Route de La Bassée
1906 - 1967

Les travaux commencent en 1906 et le siège ouvre un an plus tard.
L'ensemble des installations sont détruites en 1918 et reconstruites dans les années 1920.

Cette fosse cesse d'extraire en 1938 pour être concentrée sur la fosse n° 12.
Le puits est maintenu pour le service du personnel jusqu'en 1967, date de la concentration du puits n° 12 sur le 11 - 19.

Les installations du jour sont détruites en 1974. Le puits n° 14 bis, servant à l'aérage, est éloigné de plusieurs kilomètres.

50°26′50.8″N
2°49′16.93″E

Fosse n° 14 bis Saint Ernest ou Ernest Cuvelette
À Loos-en-Gohelle, à proximité de l'aérodrome et du parc des Cytises
1905 - 1962

La fosse n° 14 bis ou Ernest Cuvelette porte le nom du directeur général des Mines de Lens qui s’occupa de leur de leur reconstruction de 1919 à 1935.

C’est en 1905 que commencent les travaux de construction sur le territoire de Loos-en-Gohelle.
À peine terminé à la veille de la Première Guerre mondiale, ce puits d’aérage voit son chevalement détruit en 1915.

À la signature de l’armistice, toutes les installations sont anéanties.

Dès 1920, la reconstruction du puits n° 14 bis est en cours.
À cette époque, les habitants de Loos-en-Gohelle peuvent voir, route de La Bassée, le chevalement de fonçage qui répare les dégâts.

D’un diamètre de 4,80 mètres, le puits descend à 218 mètres.
En 1956, la fosse cesse son activité et, six années plus tard, le remblayage est terminé.

Sous l’impulsion d’un industriel loossois, Monsieur Darcq, l’ensemble reprend vie dès 1966 : le bâtiment principal devient un atelier de réparation et d’entretien pour véhicules lourds.

L’ensemble des bâtiments et le chevalet amputé de son toit sont encore visibles en 1999, sauvegardés par leur propriétaire amoureux de ce site.

En 2002, le chevalement est démantelé à cause de plaintes provenant de l'aérodrome quant à sa hauteur.

50°27′45.77″N
2°48′49.18″E

Fosse n° 15 - 15 bis Saint Maurice ou Maurice Tilloy
À Loos-en-Gohelle
1905 - 1962 pour le puits n° 15.
1907 - 1972 pour le puits n° 15 bis.

La fosse n° 15 porte le nom de Maurice Tilloy, industriel Lillois, qui participa activement à la recherche du charbon en compagnie de Monsieur Casteleyn (dont la fosse n° 1 porte le nom).

Le premier puits commence à être creusé le 27 novembre 1905 à 197 m.
Le puits 15 bis, pour l’aérage, a vu débuter son creusement le 27 octobre 1907, date à laquelle le siège a commencé à fonctionner.

À l’époque, c’est la fosse la plus moderne de toutes celles des compagnies minières du Nord et du Pas-de-Calais.
C’est un ensemble remarquable, équipé de deux chevalets jumeaux d’une hauteur de 75 m.

Située à proximité de la cote 70 de Loos-en-Gohelle, la fosse subit de terribles dégâts pendant la guerre 1914-1918.

Dès le 5 octobre 1914, les travaux d'exploitation et d’entretien sont arrêtés.
Aussitôt en place, les Allemands, commandés par Backaus qui dirigea la construction du puits n° 15 en 1905, obligent les hommes valides du village (une vingtaine) à détériorer le matériel : les câbles et les échelles sont détruits, les berlines précipitées au fond et les organes essentiels des machines emportés par les Allemands.

En septembre 1915, les troupes britanniques reprennent la fosse. L’occupant s’attache alors à détruire systématiquement tous les puits de la région.

Dès sa reconstruction, le 15 connaîtra une grande activité jusqu’en 1959, date de sa fermeture ; cependant, l’extraction avait cessé depuis le 1er décembre 1937 et sera rattaché au puits n° 12, puis au puits n° 19.

Le 23 décembre 1945, un accident, dû au détachement d’un bloc de pierres de plusieurs milliers de tonnes, fit neuf tués parmi les prisonniers de guerres allemands qui travaillaient au fond.

À l’époque l’ingénieur était Augustin Viseux (1909-1999), figure légendaire du bassin minier.

La fosse était située rue Arthur Lamendin à Loos-en-Gohelle.
Son terril conique a été exploité.

50°27′23.93″N
2°47′46.97″E Puits n° 15
50°27′23.43″N
2°47′45.95″E 8 Puits n° 15 bis

Fosse n° 16 Saint Albert ou Albert Motte
À Loos-en-Gohelle
1909 - 1961

Le 16 porte le nom d’Albert Motte qui a été un des présidents du conseil d’administration des Mines de Lens.

Les travaux de construction de la fosse, commencés en 1909, se terminent trois ans plus tard.

Mis en service en octobre 1912, le puits sera aussi détruit pendant la guerre 14-18.
Pourtant, dès 1922, sous l’impulsion de Monsieur Cuvelette, une installation provisoire permettait d’extraire 500 tonnes de charbon.

Victime de la récession, la fosse 16 arrêtait son activité en 1958.
Le puits est remblayé en 1961.

50°26′21.51″N
2°46′22.39″E

Fosse n° 16 bis Saint Alfred de Montigny
À Liévin
1911 - 1962

Il s' agissait du puits d'aérage.
50°25′52.86″N
2°45′57.67″E

Fosse n° 18 - 18 bis
À Hulluch
1947 - 1978
1947 - 1978

Cette fosse fut un grand siège de concentration dès son ouverture en 1954, décidée par Charbonnages de France. Le puits n° 18 est profond de 650 mètres.

50°29′15.01″N
2°48′20.75″E Puits n° 18
50°29′17.6″N
2°48′19.25″E Puits n° 18 bis

Dès 1920, les sept puits de la Compagnie des mines de Meurchin
En 1920, la Compagnie des mines de Lens absorbe la Compagnie des mines de Meurchin avec ses sept puits répartis sur les territoires des communes de Bauvin, Meurchin, Wingles, Billy-Berclau et Carvin.

Les terrils

De par leur hauteur de 146 m par rapport au niveau du sol, ces terrils sont connus pour être les plus hauts d'Europe.
Il y a en réalité cinq terrils : un tabulaire et deux coniques, toujours existants et un ensemble de deux autres terrils coniques appartenant à une autre fosse et ayant malheureusement été exploités en très grande partie.



source wikipedia
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Compagnie des mines de Lens

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