QUESNES de BETHUNE
ou MIEUX
CONON de BETHUNE
Pourquoi débuter avec ce "QUESNES" ce nom n'apparrait pas dans toutes les biographies de ce personnage dont on ne connait pas avec exactitude la date de naissance.Dans la biographie que j'ai sous les yeux cela débute ainsi.
Béthune ( Quesnes ou mieux Conon de )trouvére artésienné vers le milieu du XIIe siécle, mort avant 1224. Il était d'une famille déjà illustre, qui possédait le territoire de la ville de Béthune dans son patrimoine.La charge , fort importante alors, de voué de la ville était dévolue à l'ainé de la maison de Béthune, dont le renom continua à s'étendre.On sait que Sully, dans ses mémoires, se fait l'honneur de descendre de Conon de Béthune.
BIOGRAPHIEConon voit le jour vers 1150, dixiéme fils de Robert V de Béthune
seigneur de Béthune et avoué de l'abbaye de Saint Vaast d'ARRAS et d'ADELIDE
de Saint Pol.Il est le frére de Baudouin de Béthune, comte d'Aumale et fidéle des rois Henri II d'Angleterre et de Richard Coeur de Lion,
Petite paranthése nous pouvons constater que les noms de certain personnages reviennent souvent.
Par sa grand mére , Conon est lié aux comtes de Hainaut.Il eut pour maître son parent Huon d'oisy et pour amis des trouvéres célébres tels que des Blondel qui nous a accompagnait,Gace Brulé. D'aprés l'un de ses poémes, sa premiére apparition devant la cour du roi de France se fait lors du mariage de Philippe II et de Isabelle de Hainaut en 1180.Là , ses chansons ne furent guére appréciées de la reine-mére. Cependant , ce qui lui causa le plus de peine , c'est qu'ils lui reprochérent ses mots d'Artois devant sa protectice.
Ce poéte fut aussi un gentilhomme , un chevalier, il se croisa deux fois et prit part , en 1204 , a la prise de Constantinople.Entre temps , il résidait soit à la cour de Philippe Auguste , soit et le plus souvent à celle du comtede Champagne, qui était alors le rendez vous préféré des ménestrelles.
Les poésies de Conon sont adressées aux dames de la cour, et non aux moins élevées.La comtesse Marie de Champagne reçut la premiére l'hommage de ses chants; puis la reine Alix, veuve de Louis VII,voulut l'entendre, mais il eut peu de succés cette fois.La reine, qui se piquait elle même de poésie, trouva aux vers de Conon, artesien un certain "gout de terroir".Ce jugement irrita fort Conon et développa en lui le gout de la satire,auquel il donna maintes fois cours dans la suite.On ne connaît sa réplique à la reine Alix, et surtout le couplet où il la blame de l'avoir repris comme s'il fut étranger à la politesse du langage de la cour.
Encor ne soit ma parole françoise
Si la peut on bien entendre en françois
Ne cil ne sont bien apris ne cortois
Qui mont repris se j'ai dit mot d'Artois
Car je ne fus pas norriz à Pontoise
Ce couplet est interessant en ce qu'il témoigne de la prépondérance acquise des le XII siécle au langage de "France" sur les autres idiomes de langue d'oil, relégués au rang de jargons provinciaux.
Nous ne suivrons pas le chevalier dans ces deux voyages en Palestine, dont le premier ne se termina pas toutà fait à son honneur.Conon , qui avait le plus contribué par maintes chanson , à exciter l'enthousiasme des croisés, fut l'un des premier à suivre Pilippe Auguste dans son retour précipité.
Aussi les sarcasmes ne lui furent pas épargnés, et les plus vifs lui vinrent de la part de son maître en bien dire , Hugue d'Oisy, C'est sans doute sous l'aiguillon de ces traits satiriques que Conon, repris d'un beau zéle se rembarqua pour la terre Sainte, où il se signala au premier rang.La date de sa mort nous est ignorée ,l'on sait seulement par un vers de Philippe Mousket qu'il n'existait plus en 1224. Ses chansons ont été publiées bien des fois, par Laborde, P.Paris, Wackernaguel, Dinaux, Bartsch.
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et Imago Mundi