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 Compagnie des mines d'Anzin N°4

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Compagnie des mines d'Anzin N°4 Vide
MessageSujet: Compagnie des mines d'Anzin N°4   Compagnie des mines d'Anzin N°4 Icon_minitimeLun 26 Avr - 21:17

... Suite de la page N°3




Hornaing
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Hornaing

Puits Heurteau n° 1
50°22′32.96″N
3°20′24.67″E
1927 - 1966 :
Profondeur 313 mètres,

remblayé et installations détruites en 1966.

Puits Heurteau n° 2
50°22′32.96″N
3°20′24.67″E
1927 - 1979 :
Profondeur 472 mètres,
remblayé et installations détruites en 1976,
démolition du chevalet le 19 septembre 1978.

La fosse comprend deux puits foncés en 1927, à l'extrême Nord du gisement des Mines d'Anzin (au Nord-Est de la Centrale d' Hornaing).
Elle ne produira jamais de charbon, ne servant qu'à l'aérage et au service pour la fosse Agache de Fenain par laquelle la production est remontée.

La Sentinelle
La Sentinelle est devenue une commune à part entière en 1875. Auparavant, il s'agissait d'un hameau de Trith-Saint-Léger.

Puits Bon Air
50°20′51.79″N
3°29′11.73″E
Le puits était profond de 80 m.

Puits Davy
50°21′5.15″N
3°28′2.6″E
1843 - 1942

En hommage à l'inventeur de la lampe de sureté, la fosse Davy est ouverte en 1843 dans une partie jusqu'alors inexplorée du gisement d'Anzin à 1 060 m au sud-ouest de la fosse Réussite.

Les terrains houillers ont été atteints à 86 m.
Bien qu'ayant atteint la profondeur de 278 mètres, l'extraction cesse en 1883, date à laquelle la fosse est abandonnée.

Production totale : 1 383 000 tonnes.
Son gisement est repris par les fosses Dutemple et Hérin.
Approfondi par la suite jusqu'à 387 mètres, le puits est remblayé en 1942.

Puits Demézières
50°21′10.08″N
3°28′48.17″E

Monsieur Desmaizières était un seigneur qui possédait des terres de cultures et de chasse sur les Seigneuries de Trith
(La Sentinelle actuelle depuis 1875).
Il essaya d'extraire le charbon pour son compte.

Le 9 novembre 1764, la Compagnie des mines d'Anzin déplaçait ses travaux vers le Sud de sa concession, sur le territoire de Valenciennes en ouvrant le puits Long Prés (Lomprez) d'un diamètre de 2,20 m.

Elle fut instruite entretemps des démarches d'une Société de recherche concurrente, connue sous le nom de Desmaizières, qui sollicita en février 1765, auprès de l'intendant du Hainaut, une permission d'exploiter du charbon sur les Seigneuries de Trith.

La Compagnie des mines d'Anzin, désireuse de supplanter cette dernière, se hâta d'extraire la houille au puits Long Prés à la profondeur de 78 mètres, et d'ouvrir d'autres puits sur Trith et deux autres sur Saint Waast (fosse Dutemple).

C'est en 1770, au terme d'un long procès, qu'un arrangement fut enfin trouvé entre les deux sociétés rivales.

Le puits Desmézières, creusé en 1764
(le plus ancien sur le territoire de La Sentinelle),
passa aux mains de la Compagnie des mines d'Anzin.

En contrepartie, celle-ci s'engagea à verser au Sieur Desmézières, 300 livres par an tant qu'elle n'exploitait pas sur sa terre et 4 800 livres dans le cadre de l'extraction du charbon.
Le puits Demézières a atteint la profondeur de 203 mètres.

Le puits garda son nom ainsi que les corons s'y rattachant.
On remarquera l'orthographe du nom Desmézières devenu Demézières et Long Prés devenu Lomprez.

Puits Ernest
50°21′12″N
3°28′37.05″E

Le puits Ernest fut ouvert en 1826 sur le territoire de La Sentinelle
(hameau de Trith à cette époque),
à 180 mètres au nord-est de la fosse Demézières et à 380 m au sud-ouest de la fosse Réussite.

Le puits Ernest, d'un diamètre de 3,80 m, traversa 50 m de morts terrains avant de rencontrer le terrain houiller à la profondeur de 80 m.

Le fonçage constitua à lui seul, un record, puisqu'il avait duré moins de huit mois.
L'aérage était en partie assuré par les puits Réussite et Desmaizières.

D'une profondeur de 387 m, le puits Ernest fut fermé en 1894, après une production totale de 617 000 tonnes.

Le gisement plus profond fut repris par la fosse Réussite.

C'est avec la fosse Ernest que s'achevèrent les dernières recherches dans le faisceau gras d'Anzin.
L'intérêt principal de la compagnie allait en effet se déplacer vers la région de Denain, où la fosse Villars Extraction découvrit le charbon gras en 1826.

Abandonnée par la police des mines avant 1909, une cité minière s'implanta sur l'ancien carreau de fosse
(cité Ernest actuelle).
Le puits fut relocalisé en 2001 par Charbonnages de France.

L'origine du nom Ernest est inconnue dans les archives.

Puits Pauline
50°21′2.49″N
3°28′28.94″E

Le fonçage commence en 1826 pour une profondeur de 208,50 m.

Puits La Sentinelle
50°21′1.86″N
3°29′2.72″E
Le fonçage commença en 1818, le puits a atteint la profondeur de 170 m

Puits Vedette
50°20′58.1″N
3°28′34.27″E
Le puits est profond de 196 mètres.

Marchiennes
Puits 2 Marchiennes
1838 - 1850
50°24′38.39″N
3°17′15.8″E
Le puits est situé au milieu du rond-point au fond de la zone industrielle de la Tréfilerie.

Odomez
D' autres puits existent près du centre du village d' Odomez mais sont sur le territoire de Bruille-Saint-Amand.

Puits Peau de Loup n° 1
50°26′37.08″N
3°32′50.68″E

Puits Peau de Loup n°2
1723 - 1732
Ce puits est situé à 250 mètres à l'ouest des fosses Jeanne Colard de Fresnes-sur-Escaut mais sur le territoire d' Odomez.

Il s'agit du puits d'aérage, localisé juste à côté du premier puits.

Petite-Forêt
Puits Sarts

Onnaing
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Onnaing

Puits Cuvinot n° 1
50°24′10.63″N
3°35′57.98″E
1893-1968

Puits Cuvinot n° 2
50°24′9.89″N
3°36′0.53″E
1893-1968

Foncée en juillet 1893, entre la frontière belge à l'Est et la fosse Thiers à l'Ouest, le creusement des puits s'effectue par congélation.

Le 27 août 1894, un violent orage éclate, noyant les deux puits en cours de fonçage :
les ouvriers sont remontés à la hâte.

L'extraction commence en mars 1897 :
la fosse possède une particularité unique de posséder toute la gamme des charbons connus dans le Nord-Pas-de-Calais, allant des maigres aux gras.

Les installations sont reconstruites après la guerre et les puits approfondis jusqu'à 480 mètres.

La fosse cesse d'extraire le 29 décembre 1967, après avoir remonté 13 212 000 tonnes depuis l'origine.

Le puits n° 1, profond de 491 mètres,
et le n° 2 profond de 484 mètres, sont remblayés en 1968
et les installations de surface aussitôt démantelées.
Le terril a été exploité.

Raismes
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Raismes


Puits Sabatier n° 1
50°24′19.34″N
3°30′2.52″E
1910 - 1980


Puits Sabatier n° 2
50°24′20.36″N
3°30′1.62″E
1910 - 1980

Le puits Sabatier n° 1 est foncé le 15 juillet 1910 au diamètre de cinq mètres,
le n° 2 le 12 juillet au diamètre de 3,65 m.

Le début de l'extraction d'un riche gisement de charbons anthraciteux commence en 1913.

La guerre de 1914 interrompt tous les travaux.
L'extraction reprend le 6 octobre 1920 et atteint 132 975 tonnes en 1923 puis 283 763 tonnes en 1926.

La production est cependant fortement perturbée par d'importantes venues d'eau.

Celle du 25 mai 1925 arrête l'exploitation d'une bonne partie des chantiers.
Le maximum de production est atteint en 1939 avec 409 358 tonnes.

La fosse Sabatier ferme en mai 1980 après avoir extrait 21 920 000 tonnes.

Aux côtés de cette fosse dont seul subsiste le chevalement du puits n° 2
(datant de 1951 et provenant de la Fosse n° 1 de la Clarence à Divion, dans le Pas-de-Calais)
se trouve le plus haut terril actuellement conservé dans la région de Valenciennes :
le terril n° 175 Sabatier Nord, haut de 90 m.

En contrebas se trouve le terril n° 175A Sabatier Nord-Plat, peu visible car de faible hauteur, et entièrement recouvert par la végétation.

On trouve aussi sur le site le terril n° 174 Sabatier Sud, un ancien terril conique dont le sommet a été décapité.

Son exploitation a cessé pour des raisons inconnues.
Il est haut d'une quarantaine de mètres.
La fosse Sabatier possède dont trois terrils, tout comme la fosse Bleuse Borne.

Le puits n° 1 profond de 744 mètres,
et le n° 2, de 585 mètres, sont remblayés en 1985.
Le chevalet du n° 1 est abattu le 8 juillet 1986.

Cette fosse a servi de décor au téléfilm adaptant le roman « Sans Famille » d'Hector Malot en 1981.

Puits La Grange n° 1
50°25′4.74″N
3°32′40.92″E
1884 - 1975

Puits La Grange n° 2
50°25′5.19″N
3°32′39.49″E
1894 - 1975

Du nom du Baron de la Grange, administrateur des Mines d'Anzin,
le puits n° 1 est foncé en juillet 1884 sur un gisement de charbon maigre compris entre les fosses Bonne Part et Thiers.

L'extraction commence en 1888, ralentie par un aérage insuffisant.
Le puits n° 2 est creusé en 1894 jusqu'à 325 mètres de profondeur.

La production peut alors se développer.
Des deux chevalets détruits pendant la guerre 1914-1918, seul celui du n° 2 pourra être réparé.

Un nouveau sera monté sur le puits n° 1.
La fosse cesse d'extraire en janvier 1974, après sa concentration sur la fosse Sabatier.
Elle sert alors pour le service jusqu'au 13 septembre 1974.

Sa production totale est de 24 757 000 tonnes.
Le puits n° 1, profond de 505 mètres, et celui du n° 2 de 506 mètres sont remblayés en 1975.

Le chevalet du n° 2 est abattu le 18 juillet 1977,
celui du n° 1 tombe le 15 septembre 1977.

Les deux terrils
(La Grange Est et La Grange Ouest)
ont été exploités, il ne reste plus qu'une dizaine de mètres de hauteur pour le terril au Sud du carreau (La Grange Ouest).

Somain
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Somain

Il existait d'autres fosses sur le territoire de Somain, celles-ci faisaient partie de la Compagnie des mines d'Aniche et étaient nommées

La Renaissance,
Saint Louis
et De Sessevalle.

Puits Casimir Périer :
50°20′31.43″N
3°17′33.26″E
1856 - 1969

Le puits profond de 848 m est foncé en 1856 sur le territoire de la commune de Somain, près des limites d'Abscon et Fenain.
C'est la fosse la plus occidentale de la compagnie.

Elle rencontre le terrain houiller à 114 mètres et commence à extraire en 1856.
Mise en communication avec la fosse Saint Mark, la fosse Casimir Périer cesse d'extraire en novembre 1935 et sert alors de puits de service
(aérage et circulation du personnel) pour Saint Mark à Escaudain.

La production totale de cette fosse est de 7 836 000 tonnes de charbon gras et demi-gras.

L'exploitation cesse en 1968, date à laquelle ferme la fosse Saint Mark.

Le puits est remblayé en 1969 et le chevalet abattu.
Des bâtiments subsistent encore et servent actuellement à une scierie.
Le puits a été nommé en hommage de Casimir Pierre Perier.

À quelques mètres de profondeur subsiste la mine-image bien que l'accès soit condamné.
Cette fosse possédait deux terrils vendus en 1992 par la ville de Somain pour 36 millions de francs afin de pouvoir réaliser la rocade.

Saint-Saulve

Puits Thiers n° 1
50°24′19.24″N
3°33′40.4″E
1856 - 1968

Puits Thiers n° 2
50°24′20.52″N
3°33′41.48″E
1856 - 1968

Du nom du Président du Conseil d'administration de l'époque, elle est foncée en 1856 sur un gisement de charbon gras, à proximité de l'Escaut.

Ses deux puits rencontrent le terrain houiller à la profondeur de 139 m.
Des bowettes creusées au Nord et au Sud rencontrent de très nombreuses veines de charbon dont beaucoup ne sont pas exploitables.
La fosse commence à produire en 1860.

Les installations sont détruites pendant la guerre 14-18, reconstruites en 1919.
La fosse sera dotée d'une centrale et d'une cokerie.

À la Nationalisation, c'est la plus puissante centrale du Groupe de Valenciennes avec deux groupes de 15 000 KW et deux autres de 10 000 KW, soit une puissance totale de 50 000 KW.

En 1949 est mis en service un groupe de 40 000 KW et un second de même puissance en 1951, portant la puissance totale à 130 000 KW, ce qui en fait la plus puissante centrale du Bassin à cette époque. Elle cesse son activité en 1981.

La fosse Thiers cesse l'extraction en 1955,
après avoir remonté 14 540 000 tonnes de houille :
elle assure alors, avec le seul puits n° 2, le service du matériel et du personnel ainsi que l'aérage pour la fosse Cuvinot jusqu'en 1967.

Le puits n° 1, profond de 608 m et le n° 2, de 607 m, sont remblayés en 1968 et les installations du jour démantelées.

Valenciennes
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Valenciennes
En 1825, le hameau de l'Écorchoir, nommé désormais Faubourg de Lille, qui appartenait à Anzin fut rattaché à Valenciennes. C'est ce qui explique le fait que certaines fosses mentionnées à Anzin sont désormais sur le territoire de Valenciennes.

Puits Beaujardin Épuisement
50°22′7.92″N
3°31′1.95″E

Puits Beaujardin Extraction
50°22′7.92″N
3°31′1.95″E
1763 - 1839

Cette fosse se trouvait autrefois sur le territoire d'Anzin.

Puits de la Citadelle
50°21′11.82″N
3°30′7.35″E
Le puits a été ouvert en 1731.

Puits Poirier
50°22′2.41″N
3°30′54.09″E
Le puits a été creusé en 1773.

Puits Dubois ou Puits du Bois
50°21′58.84″N
3°29′26.08″E
Le puits ouvert en 1752 est profond de 110 mètres.

Puits Dutemple n° 1
50°21′41.57″N
3°28′49.1″E
1764 - 1911

Puits Dutemple n° 2
50°21′40.59″N
3°28′48.87″E
1764 - 1949

Foncés en 1764, les deux puits de la fosse Dutemple rencontrent le terrain houiller à 79 m de profondeur.
On rencontre pour la première fois ce que l'on appellera plus tard le Torrent d'Anzin.

Les difficultés sont telles que le fonçage faillit être abandonné.
Sa poursuite ne reprend qu'en 1826. La fosse Dutemple allait commencer une longue carrière qui cessera le 18 mai 1940.

Le puits n° 1 (Nord) avait atteint 314 mètres et fut fermé en 1911, avant la construction du chevalement en béton.

Le puits n° 2 (Sud) avait atteint 930 m. C'est la troisième fosse, en importance, de l'établissement d'Anzin avec une production totale de 6 900 000 tonnes de charbon gras et demi gras.

Le puits n° 2 a été remblayé en 1949.
Il s'agit du dernier chevalement en béton des Mines d'Anzin encore visible en 1992,
il existe toujours.

Il a été construit en 1920, au-dessus des deux puits, mais n' a servi qu'au n° 2 puisque le premier puits avait été remblayé en 1911.

Puits Grosse Fosse
50°21′55.2″N
3°29′34.09″E

Elle est située à 100 mètres à l'est du puits Petite Machine à feu.
Le puits a atteint 464 mètres. Ce puits a été creusé en 1765.

Puits Henri n° 1
Puits Henri n° 2

50°21′25.22″N
3°29′21.74″E
Le puits ouvert en 1773 était profond de 218 mètres.

Puits Lomprez Épuisement
50°21′20.05″N
3°29′20.1″E

Puits Lomprez Extraction
50°21′20.05″N
3°29′20.1″E
Le puits profond de 263 mètres a été ouvert en 1764.

Puits Mambour
50°21′48.07″N
3°29′34.43″E
Le puits ouvert en 1771 était profond de 186 mètres.

Puits Le Marais
1782 - 1834

Puits Mitant
Il ne faut pas confondre ce puits avec celui du même nom sur le territoire d'Anzin.

Puits Mouton Noir Midi
Puits Mouton Noir Nord

1761 - 1807

Puits Petite Machine à feu
50°21′55.26″N
3°29′28.02″E
La profondeur du puits était de 70 mètres.

Puits Régie
50°21′30.05″N
3°28′50.99″E
Le puits est situé sur le territoire de Saint Waast.
1824 - 1858

Après le succès de Dutemple pour la traversée du Torrent d'Anzin, La Compagnie décide le fonçage de la fosse Régie par le même procédé.
Située à 350 m au sud de Dutemple, la fosse est ouverte en 1824 et creusée jusque 307 m.

Elle a produit 413 000 tonnes de charbon.
Après sa fermeture, le gisement sera repris par les fosses Dutemple et Réussite.

Fosse Réussite
50°21′20.82″N
3°28′50.77″E
Le puits est situé sur le territoire de Saint Waast.
1824 - 1893

Le puits atteint le houiller à 76 m de profondeur.
La fosse concentre rapidement les productions des fosses Régie, Ernest et Tinchon.
Elle fut creusée jusque 520 mètres et a produit 3 578 000 tonnes de charbon gras et demi gras.

Puits Riviérette n° 1
50°22′14.34″N
3°31′7.16″E
1737 - 1782

Puits Riviérette n° 2
50°22′14.34″N
3°31′7.16″E
1737 - 1788

Ces puits sont situés à Valenciennes dans la rue Duponchel.
Cette rue dépendait autrefois d'Anzin.

Puits Saint Charles
Puits Saint Christophe

50°21′29″N
3°30′4.83″E

Le puits est situé dans le périmètre de la clinique Tessier, au Nord, à proximité de l'Avenue Désandrouin.
Le puits, ouvert en 1761, était profond de 184 mètres.

Puits Saint Joseph
50°21′34.5″N
3°30′5.47″E
Le puits est situé à moins de 100 mètres à l'est de l'Hôpital de Valenciennes.

Puits Saint Joseph Sud
Puits Saint Pierre

50°21′36.42″N
3°29′34.15″E
Le puits creusé en 1777 a atteint la profondeur de 396 mètres.

Puits Tinchon Nord
50°21′41.3″N
3°29′32.24″E

Puits Tinchon Sud
50°21′41.3″N
3°29′32.24″E
Le puits principal descendait à 540 mètres de profondeur. Il fut ouvert en 1755.

Vieux-Condé
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Vieux-Condé
Vingt-sept puits sont dénombrables sur le territoire de Vieux-Condé.

Puits Huvelle Extraction
50°27′21.46″N
3°34′24.43″E

Puits Huvelle Épuisement
50°27′21.46″N
3°34′24.43″E
1747-1756

Cette fosse porte le nom du mayeur de l'époque.
Les deux puits de cette fosse, ouverte en 1747, furent creusés jusque 40 toises
(environ 78 mètres) de profondeur.

À ce niveau, on fit une galerie au nord qui recoupa une veine de 10 paumes presque plate, bien régulière au levant et au couchant, puis une autre de six paumes, endroit qui n'a jamais été réglée.

Ces deux veines furent exploitées jusqu'en 1756, date à laquelle il fallut abandonner cette fosse par suite d'une venue d'eau qu'on n'a pu, là encore, maîtriser.

Le passage de la zone calcaire ou sablonneuse dans laquelle les nappes d'eau sont concentrées est toujours scabreux.
De nombreux puits ont été submergés malgré l'intervention de nombreuses batteries de pompes à bras, seul moyen disponible à cette époque.

Puits Balive
50°27′25.59″N
3°34′26.13″E
1749 - 1751

Ouverte en 1749, elle fut abandonnée dans le houiller à 52 mètres de profondeur.
Ce puits ne fut comblé qu'après l'ouverture de la fosse des Trois-Arbres et que le niveau de ce puits ait atteint 102 mètres de profondeur.

Cette fosse, située près de la fosse Huvelle, qui exploitait en 1749 à 78 mètres, ne fut pas abandonnée sans raison. Le même mystère s'observe quant à l'explication de sa fermeture.

Puits de l'Écarlate
50°28′24.4″N
3°34′7.67″E
1753 - 1753

Du nom du lieu où cette avaleresse fut tentée, la fosse de l'Écarlate fut un échec.
Situé trop au Nord, cet [ Mot censuré ] d'extension du champ d'exploitation fut rapidement abandonné à dix toises seulement de profondeur à cause de la trop grande abondance des eaux dans le prolongement de l'importante nappe aquifère de "La Solitude".

Ouvert en 1753, ce puits était situé à 679 toises de la Fosse Saint Thomas.

Puits Saint Thomas
50°27′47.32″N
3°33′53.07″E
1754 - 1811

Ouverte en 1754, le puits unique fut creusé jusqu'à une profondeur de 62 toises
(environ 112 mètres).

Il recoupa cinq veines dénommées

Quatorze Paumes,
Pascal,
Six Paumes,
Élisabeth
et Saint Pierre que l'on exploita jusqu'au tourtiat.

Une bowette montante, effectuée au toit de Quatorze Paumes en 1805, permit ensuite de déhouiller la veine Masse ainsi que la veine Six Paumes, puis ensuite Douze Paumes et A. Filons, veines dans lesquelles Saint Thomas exploitait encore quatre tailles à la fin de l'année 1810.

Mais le cuvelage de 112 mètres de profondeur étant en fort mauvais état, un procès-verbal, portant une dizaine de signatures et rédigé à la suite d'une visite des lieux le 22 décembre 1810, demandait avec insistance la fermeture de ce puits.

Les conclusions de ce rapport furent adoptées et le puits fut comblé jusque 73 mètres.
Toutefois, cette fosse ne fut abandonnée et serrementée qu'en octobre 1811.

Fosse Mon Désir : Ouverte en 1774 ; située à l'emplacement actuel de l'école Marcel Caby, rue Victor Hugo.

Puits Mon Désir Nord
50°27′42.65″N
3°34′7.9″E

Équipé uniquement d'un "manège à chevaux" qui permettait la mise en service de cuffats
(grandes cuves en bois cerclées, de 100 litres, remontées par des grosses cordes à l'aide d'un baritel),
puis d'une machine à molettes, ce puits fût remblayé et serrementé le 30 août 1823.
Il s' agissait du puits principal.

Puits Mon Désir Sud
50°27′42.85″N
3°34′7.28″E

Équipé en 1807 d'une machine à molettes.
Comblé depuis mai 1811 jusqu'à 40 m de profondeur, ce puits servait depuis cette époque à la circulation du personnel et à l'aérage des travaux des puits de Mon Désir, Vieille Machine et Trois Arbres. Serrementé et comblé sur la surface le 22 juillet 1861, il s' agissait du puits secondaire.

Puits Gaspart
Ouvert en 1741.
50°27′16.05″N
3°34′44.9″E

Creusé avec succès jusqu'à 80 mètres environ, ce puits rencontre une veine de charbon de 70 centimètres d'épaisseur et deux autres veines de 40 et 60 centimètres qui furent exploitées.

La date de fermeture n'est pas connue avec certitude mais se situe probablement en 1746.

Puits Moitié ou Du Mitant ou Du Milieu
50°27′17.08″N
3°34′34.71″E
1746 - 1748

Cette appellation vient du fait que ce puits fut placé "au centre de gravité du panneau à déhouiller".

Ouverte en 1746.
Ce puits fit à 78 mètres de profondeur, deux galeries qui recoupèrent deux belles veines de charbon maigre (anthracite) de dix paumes d'épaisseur (un mètre environ), et l'autre de quatorze paumes, dénommée la veine "de l'Escaille" (1,40 mètres environ).

Ces deux belles veines furent exploitées au levant et au couchant, mais en remontant jusqu'au "tourtia", l'exploitation provoqua une venue importante d'eau dont les moyens de cette époque ne purent venir à bout.

Le chantier fut noyé et la fosse abandonnée en 1748.
Le puits était profond de 70 mètres.

Puits l'Avocat :
50°27′29.33″N
3°34′49.85″E

Ouvert en 1787, le puits fut abandonné sans serrement en 1789,
il était profond de 100 mètres.

Puits du Gros Caillou
50°27′39.85″N
3°33′46.5″E
1752 - 1787

Il porte le nom du lieu-dit, qui lui même provient de l'emplacement d'une ancienne borne délimitant les terres relevant de l'Abbaye de Saint-Amand et du comté du Hainaut.

La fosse ne possédait qu'un seul puits foncé jusqu'à 190 mètres environ.
Elle exploita six belles veines de bonnes dimensions :

Neuf Paumes,
Escaille,
Huit Paumes,
Douze Paumes,
A.Filons
et Cinq Paumes.

Après 35 années d'exploitation, elle fut délaissée au profit de la fosse Saint-Roch.
Quatre ans après sa mise en service, un terrible accident se produisit à la fosse du Gros Caillou qui fit onze morts sur les 31 ouvriers occupés dans le chantier, cet accident a vraisemblablement été causé par un coup de grisou ou de poussières.

Puits Marie-Louise
1810-1835
50°27′41.96″N
3°34′31.23″E

Le puits fut creusée jusqu'à 248 mètres de profondeur.
Les veines
Neuf Paumes,
Cinq Paumes,
A.Filons,
Masse,
Élisabeth
et Six Paumes furent exploitées.

Puits Menu-Bois
50°28′35.7″N
3°34′13.77″E

Cette avaleresse fut ouverte au nord de la fosse L'Écarlate en 1779.
Elle fut abandonnée à trente mètres de profondeur suite à une brusque montée des eaux.

Puits Pied
50°27′38.28″N
3°34′6.51″E
1761 - 1809

Cette fosse qui ne comportait qu'un seul puits était située entre les fosses de Vieille-Machine et des Trois-Arbres à une centaine de mètres de la première et à quarante mètres de la seconde, cette situation devait assez tôt entraîner l'abandon de l'un ou l'autre de ces puits.
Celui de la fosse du Pied, en très mauvais état, fut le premier fermé.

Puits Saint Jean
50°27′50.57″N
3°33′28.27″E
1788 - 1854

Cette fosse fut creusée jusqu'à 249 mètres de profondeur.

Puits Saint Léonard
50°27′50.57″N
3°33′28.27″E
1785-1787,

le puits fut rouvert entre 1865 et 1897 sous le nom de Fosse Léonard.
Ouvert le 10 mai 1785, le puits avait pour objectif exclusif la reconnaissance de la veine Neuf Paumes, véritable "vache à lait" de l'établissement de Vieux-Condé.

Cette veine fut effectivement rencontrée à 34 mètres de profondeur. On y fit un "chassage au couchant qui s'arrêta sur un cran à 223 mètres de distance" .

La reconnaissance principale, celle du Levant, qui s'enfonçait sous les terres du Duc de Croy, fut poussée jusqu'à 55 mètres par une seule taille qui fut abandonnée en belle veine.

S'étant ainsi assuré de la rentabilité de la veine Neuf Paumes, on approfondit le puits jusqu'à la veine suivante, Escaille, qui fut rencontrée à 74 mètres de profondeur.
Cette veine magnifique avait 1,30 mètres d'épaisseur.

La reconnaissance étant jugée suffisante, la fosse fut abandonnée, décuvelée et même comblée. Cette date d'abandon se situerait vers le 22 septembre 1787.

Le puits Léonard est ouvert le 22 novembre 1865, dans le puits de la Fosse Saint Léonard, sous son nom laïcisé qu'il conservera jusqu'à sa fermeture définitive.
La fosse fut exploitée jusqu'au 18 mai 1897, mais à partir de 1876, son histoire se confond avec celle de la fosse de Vieux-Condé n° 1.
Le puits fut définitivement remblayé et serrementé au mois d'août 1897.

Puits Sainte Barbe
50°27′48.06″N
3°34′24.9″E
1804 - 1835

L' appellation a été donnée en l'honneur de la patronne des "carbonniers".
Elle exploite les veines de Masse,
A.Filons
et Douze Paumes à 76 mètres de profondeur.

Pour se rendre à leur travail, les ouvriers descendaient par le "goyot" de la fosse Mon Désir dont les travaux communiquaient avec ceux de Sainte-Barbe.

Par la suite un goyot sera établi dans ce puits et, à son tour, il servira au passage des ouvriers de la fosse Marie-Louise.

Un goyot est une cloison entre les parois du puits d'extraction et les échelles pour la montée et la descente des ouvriers.

Puits Saint Roch
50°27′44.18″N
3°33′49.83″E
1764 - 1811

Son nom vient du fait que son ouverture eut lieu le jour de la fête de ce Saint.

Son unique puits n'atteignit que 178 mètres de profondeur.
En 1805, l'incendie de l'accrochage à 53 mètres, qui fit onze victimes eut pour conséquence la fermeture de cet étage.

En 1806, la fosse fut mise en chômage et ne servit plus qu'à l'aérage jusqu'à son remblayage en octobre 1811, en même temps que celui de la fosse Saint-Thomas.

Puits Saint Stanislas
50°27′37.54″N
3°34′44.36″E
Ouvert le 15 mars 1784, en souffrance en 1787 et abandonné sans serrement en 1789 à cause de ses charbons tendres et sulfureux, ce puits n' avait atteint que 54 mètres de profondeur.

Puits des Trois Arbres Épuisement
50°27′40″N
3°34′7.05″E
1750-1848,
creusée jusqu'à 254 mètres de profondeur.

Puits des Trois Arbres Extraction
50°27′40.49″N
3°34′7.28″E
1750-1860,
creusée jusqu'à 247 mètres de profondeur.

Cette fosse, située à l'emplacement actuel de l'école Marcel Caby de la rue Victor-Hugo doit son nom à une particularité locale.
Dans cette contrée désertique, sablonneuse et couverte de joncs, trois arbres débiles émergeaient en ce lieu.
Elle exploita les veines
Neuf Paumes,
A.Filons
et Elisabeth.

Puits Trou Martin ou Saint Martin
1803-1969.
50°27′44.72″N
3°33′25.8″E

Origine du nom : Cette fosse, dont la conception est antérieure à la Révolution, avait reçu le nom du patron de la paroisse, qui fut laïcisé en prenant l’appellation de son implantation :
Trou-Martin.

Ce puits est donc le premier creusé après la Révolution, le 20 juillet 1803.
Il restera ouvert 166 ans.

Dès le début ce puits est en chômage pendant plus d’un an.
Lorsque l’extraction redémarre, elle s’effectue au niveau de 89 toises (158 mètres) de profondeur dans des veines que nous retrouvons dans tout le secteur :
Huit Paumes,
Neuf Paumes
et Escaille.

L’année suivante, en 1804, on prépare l’approfondissement du puits en une passe de 88 mètres, ce qui est alors, pour l’époque une technique audacieuse sans précédent.

En 1822, une nouvelle machine d’extraction du type Edward est installée.
À l’étage 219 on développe un accrochage "moderne" qui donnera à lui seul autant de charbon que cette machine en pourra extraire.

Mais extraire le charbon, n’était cependant pas toute la question.
Il fallait aussi, et surtout, le vendre, chose particulièrement difficile à toutes les époques.

Les produits de la fosse du Trou-Martin « s’exfoliaient » lorsqu’ils étaient exposés aux influences atmosphériques.
À cause de cela, elle dût être mise en « veilleuse » pendant de plus ou moins longues périodes.

Le travail n’étant pas régulièrement assuré le personnel émigre, ce qui n’est pas sans freiner l’essor de la production lorsque, en 1837, s’amorce la reprise.

En 1839, un nouvel étage est ouvert à 280 mètres de profondeur.
C’est vers 1842 que se situe la période la plus prospère de la fosse du Trou-Martin, car on était parvenu à réaliser un mélange très commercial, que le rivage de Vieux-Condé vendait très facilement en incorporant les produits de la fosse du Trou-Martin avec les charbon de la fosse Vieille machine, qui étaient d’une qualité exceptionnelle.

En 1846, l’étage -303 mètres est ouvert et les veines Six Paumes et Masse sont exploitées.

Mais cette fosse est très lourdement handicapée par le mode d’expédition des produits qui étaient encore acheminés par tombereau à deux roues vers le rivage de l’Escaut à Vieux-Condé,
elle ne pouvait véritablement prendre son essor, et la Fosse "L’Avaleresse", dite aussi "Vieux Condé", qui venait d’entrer en activité directement en bordure de l’Escaut, était beaucoup mieux placée de ce point de vue.

Aussi la fosse du Trou-Martin fut-elle mise en chômage en 1863.

Tenue en réserve pendant de nombreuses années, elle retrouva un semblant d’activité pendant la période euphorique qui suivit la guerre de 1870.
Le puits fut même approfondi de 40 mètres supplémentaires en janvier 1874 et amorcé à 345 mètres, mais cet étage ne fut jamais mis en exploitation.

Devenu retour d’air de la fosse l’Avaleresse N° 1 en 1891, le puits fut encore approfondi à 407 mètres en 1911.
Il resta donc au service de cette fosse et fut mis hors service le 9 septembre 1969 et comblé en novembre de la même année.

Pour l’anecdote :
dans les années précédant sa fermeture, on voyait passer très tôt le matin à vélo, sur la route qui mène de la fosse L’Avaleresse à la fosse du Trou-Martin, des ouvriers en bleu de travail et la lampe au chapeau.

La fosse du Trou-Martin n’étant plus ou n’ayant jamais été dotée de bains-douches, le personnel occupé dans cette fosse devait se mettre en bleus de travail dans les bains-douches de la fosse L’Avaleresse et se rendre sur son lieu de travail à bicyclette.

En remontant il faisait la manœuvre inverse et se douchait à la Fosse l’Avaleresse.

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