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 Compagnie des mines d'Anzin

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Compagnie des mines d'Anzin Vide
MessageSujet: Compagnie des mines d'Anzin   Compagnie des mines d'Anzin Icon_minitimeLun 26 Avr - 18:56



Compagnie des mines d'Anzin






La Compagnie des mines d'Anzin est une ancienne compagnie minière.
Elle se distingue par son rôle dans l'histoire économique pour avoir lancé l'exploitation du charbon dans le nord de la France et avoir ainsi été l'une des premières grandes sociétés industrielles françaises.

Elle a été créée à Anzin le 19 novembre 1757 par le vicomte Jacques Désandrouin.
Les signatures officialisant sa création ont été faites dans le château de l'Hermitage à Condé-sur-l'Escaut, propriété d'Emmanuel de Croÿ à l'époque. Elle a exploité ses mines pendant près de deux siècles (1757-1949), jusqu'à la nationalisation des mines.

Dirigée par les grands noms du capitalisme et de la politique française du XIXe siècle tels que Jean Casimir-Perier ou Adolphe Thiers et décrite dans le roman Germinal d'Émile Zola, elle est devenue un symbole social et politique du capitalisme français du XIXe siècle.

Historique : la première mine de charbon du Nord
La découverte du charbon dans le Nord de la France
En 1678, suite aux guerres de conquête de Louis XIV, une partie du Hainaut est rattaché à la France par le traité de Nimègue.

Le rattachement à la France pose problème à quelques industries implantées dans la région :

leur approvisionnement en charbon dans la région de Mons est compliqué et renchéri par le fait qu'il soit de l'autre côté de la frontière, aux Pays-Bas autrichiens.

Parmi ces industriels, la famille Désandrouin, de Lodelinsart, possède une verrerie à Fresnes, qui est alors du côté belge (et donc autrichien à l'époque) de la frontière.

Le vicomte Desandrouin est convaincu que la veine du gisement houiller se poursuit dans le sous-sol côté français et obtient l'autorisation d'entamer des recherches en 1716 après la mort de Louis XIV.

Il en confie la direction à l'ingénieur Jacques Mathieu, le responsable technique de son charbonnage de Lodelinsart, qui traverse la frontière avec toute sa famille et une vingtaine de jeunes gens recrutés à Charleroi.

Ces recherches sont extrêmement difficiles, car le gisement n'affleure pas en surface.
De plus, la nappe phréatique se trouvait à une distance relativement faible de la surface.

On devait donc, au fur et à mesure qu'on approfondissait les puits, évacuer les eaux.

Une première veine de quatre pieds (à peu près 1,20 m) fut découverte en 1720 à Fresnes-sur-Escaut, à 35 toises de profondeur (à peu près 70 m), dans la pâture de Jeanne Collard, qui donne son nom à la première fosses.

Trois fosses y furent exploitées pendant quelques années, mais il s'agissait d'un charbon maigre, qui n'était pas apte à tous les usages.

A Noël 1720, le cuvelage de l'une cède, plusieurs associés se retirent et du matériel est vendu.

Cependant, Jacques Désandrouin ne perd pas espoir et fonde une nouvelle société avec une partie des associés qui lui sont fidèles et le soutien de l'Etat, représenté par l'intendant de Hainaut, René Hérault, de la famille Hérault de Séchelles.

Les travaux furent poursuivis pendant dix ans, en creusant de nouvelles fosses, mais en se déplaçant vers l'Est, vers Valenciennes.
On trouve à Anzin le premier gisement de houille exploitable de la région en 1734, c'est la "fosse du pavé" et son charbon gras.

De 1734 à 1734, la plupart des 35 puits que l'on trouve sont rentables. Désormais, le Nord de la France devient une grande région productrice de charbon alors que ce dernier était auparavant acheté en Belgique.

Histoire de la compagnie
La compagnie des mines d'Anzin est créée en 1757 par la fusion de trois des Premiers entrepreneurs du charbon français qui se disputent un territoire proche, le vicomte Jacques Désandrouin, François Marie le Danois et Emmanuel de Croÿ-Solre, seigneur haut justicier de la région.

La Compagnie Desandrouin-Taffin et la Compagnie Desandrouin-Cordier, toutes deux appartenant à Jacques Désandrouin et ses associés, les premiers avoir développé les mines, n'obtiennent que 9 des 24 parts.

Compagnie des mines d'Anzin est la plus ancienne des grandes mines du Nord, celle qui y a lancé l'exploitation de charbon. Lors de la fusion, elle devient l'une des premières sociétés industrielles d'Europe.

Dès ses débuts, la société profite d'innovations puisque, vers la fin du xviiie siècle, ses machines à vapeur lui permettent d'extraire du charbon à 200 mètres de profondeur.
Selon le site Internet Cambacérès.fr,

Citation :
"En 1789, la société avec 27 puits, 12 machines à vapeur et 4000 ouvriers assure le tiers de la production française" de charbon.

La Révolution française entraîne des remises en cause du statut de la société qui emploie Honoré-Gabriel Riquetti de Mirabeau (en 1791) puis Jean-Jacques-Régis de Cambacérès pour défendre ses intérêts.

Elle donne lieu à une profonde modification de l'actionnariat.

Les actifs des nobles émigrés (qui représentaient 14 sols sur un capital social de 24 sols, soient 58 % du capital) sont saisis, rachetés par Désandrouin, et revendus pour bonne part (11 sols, soient 46% du capital) "à un groupe de financiers issu de la Compagnie française des Indes orientales."
(les familles Desprez, Lecouteulx, Perier, Sabatier, Bernier, Pourrat, Thieffries)2. Dés lors, "Grâce à l'appui financier de Sabatier, les Périer prennent progressivement le contrôle des Mines d'Anzin."
.

Dans la première moitié du XIXe siècle, la Compagnie d'Anzin est la plus grande société minière privée française.

Comme l'écrit Émile Zola dans Germinal,
"Les succès des concessionnaires qui devaient plus tard former la Compagnie d'Anzin avaient exalté toutes les têtes. Dans chaque commune, on sondait le sol ; et les sociétés se créaient et les concessions poussaient en une nuit.".

Anzin est "l'une des premières grandes sociétés industrielles de France".
Elle va devenir un archétype de la société capitaliste.

Du côté du capital, ses grands actionnaires et dirigeants sont des grands noms du capitalisme français du XIXe siècle, étroitement imbriqués avec les milieux politiques libéraux-conservateurs.

Comme l'explique un document sur le site Internet de l'Ecole normale supérieure,

"La Compagnie des mines d’Anzin était représentative, en ce début de monarchie de Juillet, des liens nouveaux entre pouvoir économique et pouvoir politique : la Compagnie, très riche, avait accueilli dans sa direction des hommes tels que Casimir Perier puis plus tard Adolphe Thiers".

Jean Casimir-Perier et Adolphe Thiers ont été ses dirigeants.

Autre symbole notable, Gaston d'Audiffret-Pasquier, membre du conseil d’administration des mines d’Anzin, est un des chefs orléanistes
(président de l'assemblé nationale puis du Sénat).

Une fois président du Conseil, au moment de la Commune de Paris, Thiers a d'ailleurs ordonné à la Marine nationale de se fournir auprès d'elle.
Zola décrit dans Germinal la hausse de l'action en Bourse.

Côté ouvrier aussi, Anzin est un symbole.
Parmi les mouvements sociaux, notons l'émeute des 4 sous en mai 1833, au cours duquel des grévistes ont été condamnés pour "coalition".

La revendication affichée était l'annulation d'une baisse de salaire de ce montant décidée par la compagnie en 1824.

Mais une autre cause était la non-prise en compte des difficultés des mineurs.
Alors que les directeurs de la famille Mathieu étaient perçus comme proches de la population, ce n'était plus le cas depuis que la compagnie des mines d'Anzin avait pris toute sa dimension de société capitaliste ; un des slogans de cette grève fut
« À bas les parisiens, vive les Matthieu d'Anzin ! ».

Au bout de quatre jours de grève, et d'occupation du siège, la compagnie des mines fit appel à la troupe, et 3 000 soldats occupèrent les corons et les fosses.
Les mineurs reprirent le travail sans avoir rien obtenu.

Les meneurs furent jugés pour coalition, et condamnés pour certains à des peines légères ; mais les journaux se faisant l'écho du procès révélèrent la condition des mineurs, et la Compagnie finit par céder sur la question de salaire.

Émile Zola choisit de la visiter pour y situer l'action de son roman Germinal.
Il y arrive au moment de la grève des 12.000 mineurs de la compagnie.

Cette grande grève révéla la personnalité d'Émile Basly, qui deviendra secrétaire général du syndicat des mineurs du Nord, président du syndicat des mineurs du Pas-de-Calais, député et maire de Lens et sera le modèle du personnage de Lantier dans Germinal.

La cause en était un changement d'organisation :
le boisage de galeries, jusque là confié aux raccommodeurs fut affecté aux mineurs de fond eux-mêmes.

Non seulement cela leur faisait un manque à gagner, puisqu'ils étaient payés à la quantité de houille remontée, mais de plus cela privait d'emploi les mineurs les plus âgés, à qui étaient traditionnellement attribués le rôle de raccommodeur.
Dès le début de la grève, le renvoi de 140 syndicalistes durcit le conflit.

Elle dura 56 jours et, répercutée par la presse, eut un retentissement national.

Mais la compagnie des mines ne céda pas, et le 17 avril les mineurs durent reprendre le travail.

Une conséquence de cette grève fut l'autorisation des syndicats par la loi Waldeck-Rousseau.
La Compagnie d'Anzin a innové dans plusieurs domaines, par exemple l'introduction des premiers chemins de fer dans le Nord dès 1834
(par comparaison, le 1ère ligne française date de 1827 et la seconde de 1832, toutes deux dans la Loire)
et l'ouverture de la première gare du Nord à Saint-Waast.

Il semble que le chemin de fer ait fourni un avantage compétitif sur ses concurrents :
"La force de la Compagnie d’Anzin réside dans le fait qu’elle comprend tout de suite l’intérêt qu’elle peut retirer de la nouvelle invention de la machine à vapeur",
estime un historien.

Compagnies Limitrophes

Compagnie des mines d'Aniche
Compagnie des mines de Vicoigne
Charbonnages de Belgique
Compagnie des mines d'Aniche
Compagnie des mines de Thivencelle
Compagnie des mines d'Anzin
Compagnie des mines d'Aniche
Compagnie des mines d'Azincourt
Mines de Douchy et de Marly
Compagnie des mines de Crespin

Les fosses
Ceci est la quasi totalité de toutes les fosses de la Compagnie.
Il y en a actuellement 230 dans cette liste.

La localisation des puits est faite grâce au site du Bureau de recherches géologiques et minières et grâce à Google Maps.

Le zoom étant assez mauvais dans le Valenciennois, l'emplacement des puits est situé dans un rayon de dix mètres par rapport au pointeur.

Compagnie des mines d'Anzin 800px-10

Abscon
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Abscon
Abscon est à la limite des concessions des Compagnies des mines d'Anzin, d'Azincourt et d'Aniche.

Il existait deux autres puits de mines sur le territoire d'Abscon qui faisaient partie de la Compagnie des mines d'Azincourt :
l'Avaleresse des Lillois ouverte et fermée en 1838 sans avoir donné de charbon et Saint Auguste ouverte de 1846 à 1876.

Puits La Pensée
50°20′15.75″N
3°18′15.59″E .
1822 - 1950

Foncée en 1822, la fosse commence à produire en 1824.
Le puits est creusé jusqu'à 594 mètres de profondeur et cesse d'extraire en 1871 après avoir produit 337 850 tonnes de charbon.
La fosse servira ensuite pour l'aérage de la fosse Saint Mark (à Escaudain) distante de quelques centaines de mètres. Le puits est remblayé en 1950.

Anzin
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Anzin
En 1825, le hameau de l'Écorchoir, nommé désormais Faubourg de Lille, qui appartenait à Anzin fut rattaché à Valenciennes.

Il incluait entre autres la fosse du Chauffour.
Ainsi le BRGM indique que certains puits se situent sur le territoire de Valenciennes, tandis que l'ouvrage recensant les fosses les indique sur Anzin.

Puits Avaleresse La Croix du Nord
50°22′17.2″N 3°30′47.75″E
1730 - 1732

Le puits est situé rue Lécaillez, en face de la pharmacie, la stèle indique qu'il est sous le bâtiment, à quatre mètres de cette dernière.

Puits Avaleresse La Croix du Sud
50°22′16.51″N 3°30′48.22″E
1730 - 1732

Ce puits est situé entre dix et vingt mètres du précédent, dans la descente qui ramène au parking. Le puits est situé cinq mètres derrière la stèle.

Puits Bleuse-Borne
50°22′45.03″
N 3°31′8.38″E
1783 - 1935

D'abord connue sous le nom de fosse Saint Léonard, le puits de la Bleuse Borne est ouvert en 1783 à 1 2 km au nord de la fosse du Pavé.

Quatre puits avaient été creusés sans succès sur les mêmes lieux.
Le creusement est très difficile :
il faut trois ans pour traverser le niveau des eaux.

L'épuisement de l'eau est tel que tous les puits des environs sont mis à sec ainsi que les fossés de la Citadelle de Valenciennes.

Le charbon demi-gras est trouvé à 85 m de profondeur.

La fosse de la Bleuse Borne sera mise en communication avec les fosses voisines La Cave, Saint Louis et plus tard avec Thiers.
L'extraction est arrêtée le 16 février 1935.

C'est la fosse Bleuse borne qui a fourni la plus forte production de l'établissement d'Anzin avec 8 830 000 tonnes après 1807. Cette fosse possède trois terrils entièrement boisés.

Puits Chauffour
1762-1884

Ouverte en 1762, elle rencontre le terrain houiller à 45 mètres.
La fosse approfondie à 630 mètres fut longtemps la plus profonde du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Elle exploite les veines grasses de Voisine, Maugrétout et Grande Veine.
Elle cesse d'extraire en 1878 après avoir produit 1 300 000 tonnes après 1807.
Le puits est serrementé en 1884.

Puits De La Croix ou Fosse Barrière
50°21′56.16″N
3°30′36.94″E
1740-1807

La fosse est implantée à l'endroit appelé La Croix d'Anzin.

Puits Des Gardins
50°22′8.13″N
3°30′31.07″E
1738-1764

Puits Mitant
50°21′49.11″
N 3°30′5.11″E
1736-1779

Le puits avait atteint 155 mètres de profondeur.

Puits Raismes Extraction
50°22′13.5″N
3°29′41.78″E

Puits Raismes Épuisement
Puits Pavé Nord

50°22′12.81″N
3°30′45.82″E
1735-1750

Puits Pavé Sud
50°22′12.81″N 3°30′45.82″E
1735-1760

La fosse est foncée par la Compagnie Désandrouin-Taffin et découvre le charbon gras à 40 toises et cinq pieds (73 m) dans une veine appelée "Grande Droiteuse".

Il faut creuser un second puits avant d'exploiter pour assurer l'exhaure des eaux.
La profondeur est de 182 m.

Le premier puits est fermé en 1750 et le second en 1760.

À l'emplacement où se trouvaient ces deux puits, ont été implantés les Ateliers centraux de la Compagnie d'Anzin
(plus communément appelés Le Chantier des Mines) puis ceux du Groupe de Valenciennes des H.B.N.P.C à la nationalisation.

Cet espace a progressivement laissé la place à des entreprises privées à partir de 1990.

Puits La Cave
50°22′34″N
3°30′19.79″E
1816-1879

La Cave Avaleresse
Puits L'Écluse

50°22′14.34″N
3°31′22.05″E
1805-1834

Puits Le Comble :
50°21′51.87″N
3°30′2.79″E
1735-1780

Puits Le Moulin 1
1798-1903

Puits Le Moulin 2
Puits Le Verger

50°21′53.64″N
3°30′18.55″E
1797-1873

Le puits était profond de 90 mètres.

Puits Machine à Feu


Sépulture du puits Patience.
Puits Patience

50°22′18.08″N
3°31′19.35″E
1737-1793

Ce puits est situé le long du chemin de halage de l'Escaut près de l' ancienne friche industrielle Vallourec. Il est à moins de cinq mètres du canal.

Puits Pied
50°21′44.43″N
3°30′5.65″E

Foncé en 1791 et très vite abandonné, le puits avait atteint 204 mètres de profondeur.
Il a fermé en 1793


Puits Saint Jean
50°22′11.33″N
3°30′34.23″E

Le puits est foncé en 1774, la fosse est arrêtée en 1784

Puits Saint Joseph 1
Puits Saint Joseph 2


Deux puits foncés en 1783, abandonnés en 1787.

Bruille-Saint-Amand
La Concession de Bruilles et la Concession d'Odomez furent reprises pour l' exploitation souterraine par la Compagnie des mines d'Anzin.

Puits Taffin
50°27′50.55″N
3°31′47.88″E
1832-1914

le puits fut creusé jusque 120 mètres de profondeur.


Puits Maison Blanche
50°27′51.86″N
3°30′41.48″E

Le puits fut creusé en 1774, par la Compagnie de Mortagnes sur la Concession de Bruilles.


Puits Macho
50°27′48.41″N
3°31′2.69″E

Le puits fut creusé en 1751, par la Compagnie de Mortagnes sur la Concession d'Odomez.


Puits Capote
50°27′28.66″N
3°31′35.67″E

Le puits fut creusé en 1750 et fermé en 1776. Il fut creusé par la Compagnie de Mortagnes.


Puits des Hayes
50°27′25.91″N
3°31′19.38″E

Le puits fut creusé en 1766. Le terrain houiller fut atteint à 32 mètres de profondeur.


La fosse Saint Louis vers 1900.
Puits Saint Louis

50°22′31.04″N
3°30′44.82″E
1821-1899

Foncée en 1821 sur le faisceau de la fosse de la Bleuse Borne, à 700 mètres au sud-ouest de celle-ci.
La fosse est arrêtée le 1er décembre 1899 après avoir extrait 3 864 000 tonnes de charbon et sert alors à l'aérage de la Bleuse Borne jusqu'à la fermeture de celle-ci.

Condé-sur-l'Escaut
Les puits de la Compagnie des mines d'Anzin situés à Condé-sur-l'Escaut

Puits Ledoux n° 1
50°27′21.96″N
3°37′10.51″E
1901 - 1988 (arrêt de l'extraction),
remblayé en 1989


Puits Ledoux n° 2
50°27′22.51″N
3°37′8.53″E
1902 - 1988 (arrêt de l'extraction),
remblayé en 1989

Les travaux préliminaires à la création de la fosse Charles Ledoux, du nom d'un des administrateurs de la Compagnie des mines d'Anzin, commencèrent en 1900 et les creusements des puits en 1901.

Les premiers accrochages furent aménagés en 1903 à -245 mètres au puits n° 1 et en 1905 à -322 mètres au puits n° 2.

Puis vinrent les accrochages à -418 en 1928, à -500 en 1928, à -580 en 1954, et -660 en décembre 1968.

À la nationalisation, les installations du jour furent modernisées avec la création d'un lavoir et de deux machines d'extraction électriques.

À partir de 1972, Ledoux repris le gisement en profondeur du siège de Vieux-Condé fermé en juin de la même année, le puits Saint Pierre étant aménagé en retour d'air.

Le soutènement marchant avec abatage par rabot fut installé en 1966 et, en juin 1980, le puits n° 1 fut accroché à -740 mètres, le puits n° 2 restant à -660 mètres.

Par la suite, une descenderie pentée à 13% permit l'accès au gisement à -800 mètres.
L'effectif maximal du siège avait atteint 2 700 personnes en 1959, les meilleures moyennes annuelles s'élevant à 2 500 tonnes par jour en 1967 pour la production et à 2 260 kilogrammes par homme et par poste en 1971 pour le rendement.

À l'arrêt du siège, la production totale est de 33 645 000 de tonnes pour un charbon maigre anthraciteux.

Si l'on tient compte des différentes fosses du secteur, c'est en fait plus de 74 000 000 tonnes qui ont été extraites :
Chabaud la Tour 6 143 000 tonnes;
Saint Pierre 5 820 000 tonnes;
Soult 5 608 000 tonnes;
Vieux-Condé 21 853 000 tonnes
et 988 000 tonnes pour Trou Martin à Vieux-Condé.

Le vendredi 30 Décembre 1988 à 9 heures, au cours d'une émouvante cérémonie, les dernières gaillettes venant de la taille Philippe Couchant sont remontées au puits N°1.

Le puits N°1, profond de 759 mètres, et le N°2 de 687 mètres, sont remblayés en juin 1989.

Les installations de surface sont démantelées en 1990-1991.
Le chevalet du puits N°1 tombe le jeudi 7 mars 1991, à 10 heures trente.

Quant à celui du N°2, resté seul au milieu de cet immense carreau désert, il est proposé à l'inscription des Monuments Historiques en 1992.

... suite page 2
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