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 C'est quoi le Nord-Pas-de-Calais ?

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C'est quoi le Nord-Pas-de-Calais ? Vide
MessageSujet: C'est quoi le Nord-Pas-de-Calais ?   C'est quoi le Nord-Pas-de-Calais ? Icon_minitimeJeu 22 Avr - 9:08

Le Nord-Pas-de-Calais
(ou Nord-Pas de Calais, sans les traits d'union, orthographe officielle du conseil régional)
...

... est une région administrative française.
Elle est bordée au sud par la région Picardie, de la Manche et la mer du Nord à l'ouest et au nord-ouest et par la Belgique au nord-est.

Situation
Elle est composée de deux départements, le Nord et le Pas-de-Calais. Avec 326 hab.km-2, elle compte parmi les régions d'Europe les plus densément peuplées.

Jusqu’à la fin du xxe siècle, « Nord » désignait aussi la région, comme le département. La région faisait partie autrefois des Pays-Bas du Sud et des Pays-Bas espagnols, et ne devint française qu'en 1713 sous le nom de Pays-Bas français. Les provinces historiques composant le Nord-Pas-de-Calais sont, principalement, l'Artois, le Boulonnais (annexé à la Picardie dès 1477), le Cambrésis, la Flandre et le Hainaut, désignations qui restent très courantes encore aujourd'hui.

Géographie physique
Relief
Le Haut-Pays, le Boulonnais, le Bas-Pays et les plaines maritimes sont les quatre sortes de relief du Nord-Pas-de-Calais.
Le risque sismique est considéré comme faible, bien qu'une dizaine de tremblements de terre aient été signalés dans les siècles précédents. L'Institut de physique du globe de Strasbourg a enregistré 14 petits séismes (magnitude de 2,8 à 4) dans la région et en Picardie depuis 1962, généralement sur des failles de direction hercynienne, probablement toutes reliées à la tectonique alpine. Des épicentres situés au large des côtes montrant que ces failles se continuent sous le nord-est de la Manche. (4 de ces séismes étaient alignés le long de la faille de la Somme). La pression de la plaque eurasiatique contre l’Apulie est jugée responsable de failles dextres orientées nord-ouest – sud-est (faille du Pays de Bray) qui déplacent le compartiment sud vers l’ouest.

Climat
Même si la région est la plus septentrionale de France, elle n'y a pas un climat réellement différent. Du fait de sa position géographique, le temps est plus instable et influence le nombre d'heure d'ensoleillement qui est inférieur à 1 600 heures par an. Le fait d'être en proximité de l'océan Atlantique apporte une pureté de la qualité d'air ainsi que des vents venant pousser les nuages.

Environnement
Écopotentialités
En raison de sa position biogéographique et de la richesse de ses sols, la région a un potentiel élevé de biodiversité, et une diversité paysagère importante. Mais elle a été le berceau d'un développement industriel fondé sur l'agriculture (intensive depuis la moitié du xxe siècle) et une pêche également intensive, le charbon, l'industrie métallurgique, les filatures et la carbochimie qui ont laissé de lourdes séquelles environnementales, économiques, sociales et sanitaires. S'y sont ajoutées les séquelles de guerre ; celles des deux guerres mondiales.
Ce passé explique qu'évaluer et traiter la pollution de flux et de stock de l'eau, de l'air et des sols, la fragmentation écologique y demandent plus de moyens qu'ailleurs. Cette région a souvent été pionnière en matière d'expérimentation du développement soutenable avec par exemple le premier Parc naturel régional de France (et le plus peuplé), l'inscription du principe du développement durable (dès 1992/1993 par Marie-Christine Blandin) dans le préambule du plan régional et du contrat de plan État-Région, le développement de l'éolien, de la HQE 5 (avec le lycée de Calais), du traitement des friches industrielles par un établissement public foncier (EPF) et de corridors biologiques au milieu des années 1990. Elle publie régulièrement des évaluations de la soutenabilité de son développement, parfois avec l'INSEE6.
Selon le conseil régional, le phénomène régional dominant le foncier est celui de l'artificialisation des sols, au détriment du foncier agricole notamment. Les priorités environnementales du SRADDT sont données à la biodiversité au travers d'une trame verte et bleue régionale, et la lutte contre le réchauffement climatique au travers d'un « plan climat régional ». Le CPER et le PO ont pour cela un chapitre « Développer une gestion économe de l’espace et constituer une infrastructure naturelle plurifonctionnelle reliant les cœurs de nature » .
Selon la DREAL, la région comptait en 2008 3 parcs naturels régionaux : Scarpe-Escaut, Caps et Marais d’Opale, Avesnois couvrant 21% du territoire, cinq réserves naturelles nationales, plus de vingt réserves naturelles régionales (dont certaines seront regroupées), 37 sites désignés au titre de Natura 2000. Début 2009, la superficie de ZPS et ZSC était de 33.350 ha, soit 2,67 % du territoire régional. Un projet de Parc naturel marin des trois estuaires est en cours de développement avec l'Agence des aires marines protégées et parcs naturels marins.

Zones humides
les zones humides de cette région ont fortement régressé suite au drainage et à la poldérisation de la Flandre maritime. Les berges ont été artificialisées par la canalisation de nombreuses sections de cours d'eau. Il reste deux vastes zones humides d'importantes nationales ou internationales, en Scarpe-Escaut (Zone humide d'importance nationale) et le Marais audomarois (classé au titre de la Convention de Ramsar). Le littoral accueille une petite population de phoque, en train de restaurer ses effectifs. Un SDAGE vise à retrouver le « bon état écologique des eaux » pour 2015. Cette région pourrait jouer un rôle important dans la restauration des populations d'anguille européenne dont elle a abrité d'importantes populations jusque dans les années 1960-1970. En 2008/2010, un projet de Parc naturel marin des trois estuaires est à l'étude est à l'étude avec l'Agence des aires marines protégées. l'Agence de l'eau a (en 2009) publié une cartographie des zones à dominante humide pour la région.

Forêts
Les forêts ont depuis plus de 1000 ans fortement reculé, au profit de l'agriculture et/ou détruites ou dégradées par les guerres. La surface forestière (rétrospectivement estimée à 600 000 hectares sous l'époque romaine) n'était plus que de 60 000 ha environ au début du xixe siècle.
Depuis, le taux de boisement (très variable selon les communes et cantons) a augmenté, mais plus lentement que dans les autres régions, et en raison notamment de primes à l'enrésinement et à la populiculture qui des années 1960 aux années 2000. Dans le Nord, les peupleraies couvraient au début des années 2000 environ 18 000 hectares soit près de deux fois la taille de la plus grande forêt régionale (forêt de Mormal), mais avec un taux variable (près de 0% dans le Dunkerquois, pour 1,3 % dans le Nord et 0,7 % dans le Pas-de-Calais, selon l'enquête Agreste-SAA, 2002).
C'est dans l'est de la région, aux pieds du massif ardennais, que la forêt est la plus présente (25,5% du paysage, soit l'équivalent de la moyenne nationale). L'histoire et une forte démographie expliquent donc que cette région soit celle qui dispose du plus bas taux d'espace forestier par habitant en France. Les taux de boisement n'y étaient (en 2000) que de 8,8% pour la région Nord-Pas-de-Calais, à comparer aux 16,6 % de la Picardie voisine (source : Agreste, 2000). Depuis juillet 2006, un schéma régional de gestion sylvicole (SRGS) cadre les orientations forestières. Depuis les années 1990, l'EPF a planté plus de 10 millions d'arbres sur plusieurs milliers d'hectares de friches réhabilitées. Plusieurs plans encourageant le boisement se sont succédé, avec en 2008 un appel à projet Trame verte et bleue ; Corridors boisés qui permet, à certaines conditions, de financer la création de massifs boisés, bosquets, boqueteaux, bandes boisées, et ripisylves ; ces espaces doivent être constitués d'essences régionales, s'insérer fonctionnellement dans le remaillage écologique de la région et faire l'objet d'un plan de gestion durable sur une durée de 10 ans à renouveler.
La surfréquentation des forêts est localement importante ; ce sont, selon l'ONF, dans les années 1990, environ six millions de personnes qui visitaient chaque année les dix forêts domaniales du Nord (22 100 ha).
Essences : les espèces régionales d'arbres forestiers ou du bocage les plus courants sont : aulne glutineux, bouleau verruqueux, bouleau pubescent, charme, chêne pédonculé, chêne sessile, érable champêtre, érable sycomore, frêne commun, hêtre, merisier, orme champêtre, peuplier tremble, saule (nombreuses espèces et hybrides), tilleul à petites feuilles. Le châtaignier et le néflier sont plus rare, car nécessitant des conditions acides plus rares dans cette région. La strate buissonnière qui les accompagne naturellement est notamment constituée d'aubépine, bourdaine, cornouiller sanguin, églantier, fusain d'Europe, groseillier, houx, cerisier à grappes, nerprun purgatif, noisetier, prunellier, sureau noir, troène commun, viorne obier ou viorne mancienne. Le saule est aussi très présent et traditionnellement taillé en têtards (Saule blanc, saule cendré, saule marsault, saule des vanniers, saule à oreillette..). Beaucoup d'essences exotiques ont été introduites dans la région, dont certaines sont envahissantes ou espèce invasives (renouée du Japon...).

Biodiversité
Pour améliorer l'évaluation et restauration de la biodiversité Conseil régional avec d'autres collectivité, l'Etat, les CPIE et de nombreuses associations à vocation naturaliste se sont dotés, surtout depuis les années 1990, d'outils d'observation (Observatoire régional de la biodiversité, SIG, Réseau « RAIN » des « acteurs de l'information naturaliste ») de restauration, protection et gestion des milieux naturels et ruraux (Conservatoire des sites, Conservatoire du littoral, Conservatoire botanique national de Bailleul, Conservatoire faunistique...) qui ont en 2008 permis d'acquérir ou réglementairement protéger 22 000 hectares de zones naturelles, avec 360 000 hectares en protection contractuelle (par le biais de contrats de gestion pour l’entretien courant des sites, par pâturage ou fauche, selon un cahier des charges respectueux de l’environnement) et 2 500 hectares de bande côtière préservée dans un contexte de fortes pressions touristique et urbaine.
Néanmoins, malgré la politique d'encouragement à la trame verte et un nombre de réserves naturelles plus élevé qu'ailleurs, La région perd encore environ une espèce de plante supérieure tous les deux ans, de nombreux invertébrés y ont disparu, et les champignons ont fortement régressé sur une grande partie du territoire, même si on en compte encore environ 5 200 espèces différentes selon le dernier inventaire mycologique. Les milieux dits « naturels » (12,3% du paysage dont 7,5% de boisements) continuent à régresser et sont le plus souvent fragmentés.
Dans le même temps, dans la région et en Picardie plusieurs espèces invasives ont beaucoup progressé (dont par exemple des espèces aquatiques profitant dans le nord de la France des canaux et fossés telles que jussies : Ludwigia grandiflora et Ludwigia peploides, Myriophylle du Brésil (Myriophyllum aquaticum), Hydrocotyle fausse-renoncule (Hydrocotyle ranunculoides), des élodées (Elodea canadensis, Elodea nuttallii), Les lenticules (Lemna minuscula et L.turionifera), l’Azolle fausse-filicule (Azolla filiculoides). Des espèces terrestres sont également diffusées le long des routes, friches, berges (Renouée du Japon), etc dont Lagarosiphon élevé (Lagarosiphon major), l'Egéria dense (Egeria densa), l'Orpin de Helms (Crassula helmsii).

Agriculture
Cette région est fortement agricole, avec 78% de l'espace concerné en 2000. Elle est caractérisée par une agriculture très intensive, et des grandes cultures (céréales, betteraves, pomme de terre... qui occupent une grande part du paysage. De 1988 à 2000, le nombre d'exploitation agricole a chuté de 31 156 à 18 036, pour une surface agricole utile (SAU) moyenne qui passait de 28 ha en 1988 à 46 ha en 2000. Le nombre d'exploitations (15 049 exploitations agricoles soit 2,8 % du total national) n'est pas très élevé, mais la surface moyenne en est de 50,9 ha (Eurostat, 2003), soit plus que la moyenne nationale de 45,3 ha (Eurostat, 2003). 818 928 ha étaient cultivés dans la région en 2005, pour un total de 27 312 013 en France. 3,3% du cheptel national est élevé dans le Nord-Pas-de-Calais et la part des cultures permanentes dans la SAU régionale n'est que de 0,1% (contre 3,8% en France). La SAU est 68,5% du territoire régional (contre 54,1 % en France). Selon Eurostat (2002), 19 % des exploitants agricoles avaient en 2002 d'autres revenus que ceux de l'exploitation (contre 24 % en France).
L'agriculture présente des dominantes qui varient selon les Petites Régions Agricoles (PRA);
Boulonnais et Thiérache ; dominante bocagère, autrefois spécialisée dans la pomme, pour partie classée en parc naturel régional, avec tradition laitière et fromagère
Flandre intérieure; grandes cultures avec quelques élevages intensifs (porc, volaille). C'est une zone vulnérable du point de vue de la ressource en eau (pas de nappe).
Audomarois, Béthunois Élevages et grandes cultures, gagnés par phénomène de périurbanisation
Ternois Zone mixte Élevage, grandes cultures
Artois-Cambrésis (hors cantons de Lens) ; Mosaïque de nombreux systèmes agraires, avec dominante de grandes cultures
Eutrophisation : Toute la région est (comme la région Bretagne) classée « vulnérable » au titre de la Directive Nitrates qui impose dans ces zones de mettre en œuvre un « programme d'actions » (le 4e programme doit démarrer en 2009, après un bilan des programmes d'action précédents et après une consultation du public (close au 11 juin 2009). La région est aussi classée à risque pour le phosphore par la convention OSPAR 23. Ces nitrates et phosphates ont aussi une origine urbaine, voire localement industrielle, prises en compte par d'autres directives et programmes, avec l'aide de l'Agence de l'eau pour tenter d'atteindre l'objectif de bon état écologique de la Directive cadre sur l'eau et la Directive cadre Stratégie pour le milieu marin. La région dispose d'une « Document régional de développement rural 2007-2013 » et un travail de prospective à horizon 2020 au regard des modifications de la PAC a été fait par le Conseil régional.

Population
Avec 4 millions d'habitants, la région a une densité de 320 habitants par kilomètre carré ; la seconde la plus élevée après l'Île de France, ce qui explique aussi un contexte très urbain et artificialisé. Les axes de transports, zones d'activité et villes y couvrent 13 % du territoire et les grandes agglomérations y polarisent 2/3 du territoire régional ; la région totalise près de la moitié du stock national de friches industrielles. Néanmoins l'agriculture, intensive, occupe l'essentiel du paysage (70 % environ du territoire contre 53 % en France). Sur 2,3 % du territoire de la France métropolitaine, cette région correspond à 3 % de la surface agricole nationale.

Démographie
Avec un taux d'artificalisation des sols de 13 %, et une population citadine à 86 %, le Nord-Pas-de-Calais est une région dense et fortement peuplée (4 millions d'habitants et 7 % de la population française). Elle est également la région la plus jeune de France métropolitaine, avec 36,5 % de moins de 25 ans pour une moyenne nationale de 32,4 % (recensement Insee 1999). Cette situation est due principalement à un fort solde naturel positif, pratiquement annulé par un fort solde migratoire négatif. Il occupe en revanche la dernière place pour le taux de mortalité. Cette situation s'explique en partie par un taux d'alcoolisme parmi les plus élevés de France.
Le Nord-Pas-de-Calais compte onze agglomérations de plus de 50 000 habitants : Lille (1 190 900 hab.), Douai-Lens-Liévin (552 682 hab.), Valenciennes (400 000 hab.), Béthune (205 872 hab.), Dunkerque (191 173 hab.), Calais (104 852 hab.), Maubeuge (99 900 hab), Boulogne-sur-Mer (92 704 hab.), Arras (94 059 hab.), Cambrai (58 828 hab), Armentières (58 706 hab.).
Les agglomérations de Béthune, Lens, Douai et Valenciennes (d'ouest en est), situées sur le bassin minier qui borde le Nord des collines de l'Artois, forment aujourd'hui une conurbation continue de près d'une centaine de kilomètres, qui se poursuit en Belgique.
Le Nord-Pas-de-Calais, situé au sein d’une zone où vivent plus de 100 millions d’habitants dans un rayon de 300 kilomètres, est un carrefour européen.

Transports
Bien qu'étant l'une des régions françaises où le train-express-régional (TER) est le plus utilisé (10 % des voyages, soit près de 112 000 voyageurs), cette région industrielle et très urbanisée est aussi l'une des plus fragmentées par les routes, ceci dès l'époque romaine où l'Empire romain et Jules César y avaient établi un réseau important de voies romaines. Les canaux et voies navigables s'y sont également développés, surtout à partir du xviie siècle et lors de l'avènement de l'industrie houillère et métallurgique, au point de devenir le réseau de voies navigables le plus dense de France.
Pour faciliter les échanges dans la région, quatorze autorités organisatrices des transports se sont associées pour former le Syndicat mixte intermodal régional des transports (SMIRT). Pour l'horizon 2013 - 2014, un ticket unique dans le même genre que la carte Orange en Île-de-France.
La première grande autoroute de France y a été construite (Autoroute française A1). Depuis la région est aussi traversée par l'A2, l'A16, l'A21, l'A22, l'A23, l'A25, A26 et l'A27.
Avec trois grands ports littoraux et plusieurs ports fluviaux, le tunnel sous la manche et un réseau routier parmi les plus denses du monde, la logistique tient dans cette région une grande place. Selon la DDE, en mars 2007, il existait 4.299 établissements de transport routier et commissionnaires (établissements secondaires inclus), essentiellement situées dans l’arrondissement de Lille et de l’Artois-Ternois, puis à Dunkerque, Lens-Liévin, dans le Douaisis et le Cambrésis et enfin dans le Calaisis, le secteur Béthune-Bruay, le Douaisis et en Sambre-Avesnois. Elles étaient moins nombreuses dans les arrondissements de Flandre-Lys, Saint-Omer, Boulonnais et Berck-Montreuil.

Santé
Bien qu'en amélioration depuis les années 1980, la plupart des indicateurs de santé restent moins bon que dans les autres régions, dont concernant certaines formes de cancers (des voies aérodigestives), l'alcoolisme. Divers facteurs sont en jeux dont tabac, alcool, conduites alimentaires, mais aussi séquelles du développement industriel et agroindustriel se traduisant par une exposition accrue de nombreux métiers, un environnement plus pollué qu’ailleurs, et des inégalités socio-économiques face à la prévention, au dépistage et aux soins. Un Observatoire régional de la santé assure le suivi de ces indicateurs, et a construit un Atlas de la mortalité par cancer . Un atlas régional de la santé au travail a été publié en 2008 et 2009 sous l'égide de la CRAM.
La phase de papy-boom et les modifications climatiques pourraient exacerber les inégalités de santé, déjà marquée dans la région. Un plan régional Santé-Environnement II est en cours de développement (déclinaison du plan national).

Enseignement
La région Nord-Pas-de-Calais comprend plus d'un million d'élèves, étudiants et apprentis, plus de quatre mille établissements scolaires, six universités et un ensemble universitaire privé, dix huit écoles d’ingénieurs. La région est le quatrième pôle estudiantin de France. L'université Lille Nord de France et son collège doctoral européen regroupe les six écoles doctorales du Nord-Pas-de-Calais et rassemble trois mille doctorants.

Économie
Depuis l'après-guerre, la région est confrontée à de graves difficultés structurelles et à une crise économique et sociale aiguë. Des trois grands secteurs de son économie : charbon, acier, textile, seul le dernier reste performant. Le secteur secondaire n'occupe plus que 33,8 % de la population active (28,9 % pour la France). Son raccordement à l'Europe du Nord-Ouest lui permet toutefois de bénéficier des retombées économiques de la mise en service du tunnel sous la Manche et du TGV. En 1999, le chômage décroît depuis quelques années. Cependant il s'accroît en début 2004 pour arriver à 12,8 % en mai 2004, soit trois points au-dessus de la moyenne nationale (9,8 % au sens du Bureau international du travail, le chômage connaissant une croissance depuis 2003 en France, ce qu'il n'avait pas fait depuis dix ans).

Culture
On trouve deux langues régionales et un patois parlés dans la région Nord-Pas-de-Calais :
Le picard. Il y est le plus souvent dénommé ch'ti mi ou ch'ti, ou rouchi (dans le Douaisis), ou tout simplement patois. C'est en référence à ce patois que les habitants du Nord-Pas de Calais sont parfois appelés Ch'tis,
le flamand occidental, dans une partie de la Flandre française, c'est-à-dire dans la partie du département du Nord correspondant à l'arrondissement de Dunkerque, de la Lys à la mer du Nord.
le dunkerquois spécifique à la ville de Dunkerque et des villes avoisinantes comme Saint-Pol-sur-Mer, Grande-Synthe, Coudekerque, Bergues...

Patrimoine classé à l'Unesco
Depuis 2005, dix-sept beffrois de la région Nord-Pas-de-Calais sont classé comme patrimoine mondial de l'UNESCO. Durant la même année, les géants et dragons processionnels de Belgique et de France sont classé patrimoine culturel immatériel de l'humanité également à l'UNESCO.
En 2008, la citadelle d'Arras est classé comme patrimoine mondial dans la catégorie des fortifications de Vauban. Depuis 2002, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est en lice pour obtenir le label de patrimoine mondial. Le dossier sera examiné à l'été 2011.

Évènements
Carnaval de Dunkerque, mi janvier à fin mars
Enduro du Touquet, février
Carnaval de Bailleul, février-mars
Braderie de Lille, septembre
Fêtes de Gayant à Douai, juin-juillet

sources wikipedia.
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http://www.solidarichti.com/
 

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